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Pendant longtemps l’explication de sociabilité des bonobos était expliquée par l’absence de chasse dû à la suffisance alimentaire. L’agressivité n’était donc plus un besoin de survie. Mais cette hypothèse c’est avérée fausse car des observations ont montré que les bonobos mangent assied la viande. Alors comment les bonobos ont-ils évolué ainsi? | Pendant longtemps l’explication de sociabilité des bonobos était expliquée par l’absence de chasse dû à la suffisance alimentaire. L’agressivité n’était donc plus un besoin de survie. Mais cette hypothèse c’est avérée fausse car des observations ont montré que les bonobos mangent assied la viande. Alors comment les bonobos ont-ils évolué ainsi? | ||
De récentes observations ont été faites sur les bonobos montrant d’autres résultats surprenants: le partage de nourriture n’est pas basé sur la parenté des individus et surtout, ce sont les femelles qui dominent les communautés bonobos. Cette dominance féminine ne se retrouve pas chez les autres grands singes, leur évolution a donc subit une divergence, et ce sont les causes de cette divergence qui | De récentes observations ont été faites sur les bonobos montrant d’autres résultats surprenants: le partage de nourriture n’est pas basé sur la parenté des individus et surtout, ce sont les femelles qui dominent les communautés bonobos. Cette dominance féminine ne se retrouve pas chez les autres grands singes, leur évolution a donc subit une divergence, et ce sont les causes de cette divergence qui ont attiré des chercheurs. | ||
Une des explications sur la dominance des femelles est en rapport avec la fertilité de celles-ci. Le moment où leurs organes génitaux sont les plus gonflés, montrant normalement le paroxysme de leur fertilité, ne coïncide | Une des explications sur la dominance des femelles est en rapport avec la fertilité de celles-ci. Le moment où leurs organes génitaux sont les plus gonflés, montrant normalement le paroxysme de leur fertilité, ne coïncide pas avec leur cycle hormonal. Ce décalage empêche les mâles d’avoir le monopole sur les femelles pendant leur période fertile car celle-ci est bien trop longue. La demande en énergie pour les mâles serait trop importante. En conséquence, ils doivent être tolérants et n’ont aucune dominance sur l’autre sexe. De cette façon, les femelles ont des relations avec plusieurs mâles et il y a moins d’infanticide. | ||
Suite à cette impossibilité de monopolisation, les mâles ont tendance à entretenir des relations avec des femelles enceintes ou allaitantes. Cette tolérance donne aux mâles plus de chance d'avoir une relation par la suite avec la femelle. De ce fait, les mâles tolérants ont été sélectionnés génétiquement. Ce schéma est en opposition avec la plupart des autres espèces où il y a une sélection intrasexuelle, c’est à dire qu'il y a une compétition entre mâles pour l'accès aux femelles. Chez les bonobos, comme les femelles ont le monopole sur les mâles, il n’y a pas de compétition entre eux et donc pas de sélection selon leur supériorité physique. Cela explique aussi le peu de différences physiques entre les deux genres. | Suite à cette impossibilité de monopolisation, les mâles ont tendance à entretenir des relations avec des femelles enceintes ou allaitantes. Cette tolérance donne aux mâles plus de chance d'avoir une relation sexuelle par la suite avec la femelle. De ce fait, les mâles tolérants ont été sélectionnés génétiquement. Ce schéma est en opposition avec la plupart des autres espèces où il y a une sélection intrasexuelle, c’est à dire qu'il y a une compétition entre mâles pour l'accès aux femelles. Chez les bonobos, comme les femelles ont le monopole sur les mâles, il n’y a pas de compétition entre eux et donc pas de sélection selon leur supériorité physique. Cela explique aussi le peu de différences physiques entre les deux genres. | ||
Le partage de nourriture se fait donc également par | Le partage de nourriture se fait donc également par les femelles. Chez les autres primates, la distribution de nourriture se fait principalement selon le lien de parenté, ce qui augmente la survie de la progéniture. Le fait de recevoir de la nourriture d’un autre individu a pour conséquence de relâcher dans le corps de l’ocytocine. "Cette hormone est responsable de la confiance ou de l’empathie envers les autres individus." Le partage entre femelles permet alors de créer des liens entre elles. La réaction du bonobo face à l’offrande de nourriture va également être un indice sur le comportement de ce dernier. Ainsi, des femelles auront une certaine affinité et vont rester groupées. "Contrairement aux mâles, les femelles changent de groupes lorsqu'elles deviennent sexuellement matures et ces affinités pour les autres femelles non-parentées jouent un grand rôle pour la cohésion de la communauté." Elles vont leur permettre d’avoir une cohésion, et les membres les plus soudés sont généralement dominants. La nourriture est donc une sorte d'outil politique. | ||
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Version du 25 mars 2018 à 14:06
Résumé de l'article
Pendant longtemps l’explication de sociabilité des bonobos était expliquée par l’absence de chasse dû à la suffisance alimentaire. L’agressivité n’était donc plus un besoin de survie. Mais cette hypothèse c’est avérée fausse car des observations ont montré que les bonobos mangent assied la viande. Alors comment les bonobos ont-ils évolué ainsi?
De récentes observations ont été faites sur les bonobos montrant d’autres résultats surprenants: le partage de nourriture n’est pas basé sur la parenté des individus et surtout, ce sont les femelles qui dominent les communautés bonobos. Cette dominance féminine ne se retrouve pas chez les autres grands singes, leur évolution a donc subit une divergence, et ce sont les causes de cette divergence qui ont attiré des chercheurs.
Une des explications sur la dominance des femelles est en rapport avec la fertilité de celles-ci. Le moment où leurs organes génitaux sont les plus gonflés, montrant normalement le paroxysme de leur fertilité, ne coïncide pas avec leur cycle hormonal. Ce décalage empêche les mâles d’avoir le monopole sur les femelles pendant leur période fertile car celle-ci est bien trop longue. La demande en énergie pour les mâles serait trop importante. En conséquence, ils doivent être tolérants et n’ont aucune dominance sur l’autre sexe. De cette façon, les femelles ont des relations avec plusieurs mâles et il y a moins d’infanticide.
Suite à cette impossibilité de monopolisation, les mâles ont tendance à entretenir des relations avec des femelles enceintes ou allaitantes. Cette tolérance donne aux mâles plus de chance d'avoir une relation sexuelle par la suite avec la femelle. De ce fait, les mâles tolérants ont été sélectionnés génétiquement. Ce schéma est en opposition avec la plupart des autres espèces où il y a une sélection intrasexuelle, c’est à dire qu'il y a une compétition entre mâles pour l'accès aux femelles. Chez les bonobos, comme les femelles ont le monopole sur les mâles, il n’y a pas de compétition entre eux et donc pas de sélection selon leur supériorité physique. Cela explique aussi le peu de différences physiques entre les deux genres.
Le partage de nourriture se fait donc également par les femelles. Chez les autres primates, la distribution de nourriture se fait principalement selon le lien de parenté, ce qui augmente la survie de la progéniture. Le fait de recevoir de la nourriture d’un autre individu a pour conséquence de relâcher dans le corps de l’ocytocine. "Cette hormone est responsable de la confiance ou de l’empathie envers les autres individus." Le partage entre femelles permet alors de créer des liens entre elles. La réaction du bonobo face à l’offrande de nourriture va également être un indice sur le comportement de ce dernier. Ainsi, des femelles auront une certaine affinité et vont rester groupées. "Contrairement aux mâles, les femelles changent de groupes lorsqu'elles deviennent sexuellement matures et ces affinités pour les autres femelles non-parentées jouent un grand rôle pour la cohésion de la communauté." Elles vont leur permettre d’avoir une cohésion, et les membres les plus soudés sont généralement dominants. La nourriture est donc une sorte d'outil politique.
typologie de l'espèce
Description de l’espèce
Pan Paniscus, autrement connu sous le nom de Bonobo est la dernière espèce de grand singe a avoir été découverte. Cette espèce se trouve seulement dans la forêt tropicale de la RDC. On y recense entre 10'000 et 50'000 individus.
Les Bonobos sont nos cousins les plus proches avec les Chimpanzés. Bien que ces deux espèces de primates se ressemblent, on constate de nombreuses différences physiques ainsi que dans leur mode de fonctionnementsocial. Physiquement, il y a une différence de proportions des membres physiques entre le chimpanzé et le bonobo. Les bonobos ont des membres extérieurs plus courts et des membres inférieurs plus longs. Leur tronc est plus fin que celui des chimpanzés, ce qui leur donne un aspect globalement plus gracile que ces derniers. Leur visage, ainsi que leurs oreilles, paumes et fourrure sont noires. Les femelles pèsent en moyenne 31kg et font entre 70 à 76cm tandis que les mâles pèsent en moyenne 39kg et font entre 73 à 87cm de hauteur.
Ces primates sont omnivores. Ils se nourissent principalement de fruits, graines, tiges et d’insectes. Il a été observé qu’ils pouvaient aussi se nourrir d’autres mammifères plus petits. Il y a peu de dimorphisme sexuel chez le bonobo ce qui semblent influencer le fonctionnement de leur société. En effet, les bonobos vivent en matriarcat. C’est-à-dire que les femelles possèdent un statut social plus élevé que les mâles. Malgré les liens assez fort qu’elles forment entre elles, les femelles n’excluent pas les mâles. Cette espèce vit en groupe. Un groupe peut contenir jusqu’à 150 individus et se sépare en plus petits groupes lorsqu’ils vont chercher des ressources. Il n’y a pas de période de reproduction précise. Les femelles sont sexuellement matures aux environs de 12 ans. Lorsqu’une femelle tombe enceinte, la période de la gestation dure 8 mois et une fois que le petit est né, il reste 5 ans avec sa mère. En moyenne, les bonobos peuvent vivre jusqu’à 40 ans.
explications, interprétations et série d’hypothèses
Pourquoi la société des bonobos fonctionne sous forme de matriarcat?
a. Cause proximale
b. Cause Ontogénique
c. Cause phylogénétique
C. Cause liée à la survie
Raiana
Pan Paniscus autrement connu sous le nom de Bonobo ou Chimpanzé nain est une espèce qui vit en république démocratique du Congo. On estime qu'il y aurait environ entre 15000 et 20000 individus.
Dût "à l'absence de signal fiable de la fertilité des femelles" dimorphisme sexuel(à préciser), étude sur le gonflement des organes génitaux femelles lié à la fertilité? partage de nourriture = arme politique (ocytocine) mâles tolérants + de facilité à s'intégrer dans le groupe' (donc se reproduire) peu agressifs modèle fusion-fission liens hiérarchiques en fonction d'actes amicaux grégaarisme
Le dimporhisme sexuel Les m^les se différencient des femelles par leur taille et leurs canines un peu plus prononcées.
recherche d'autres sites:
vit en république démocratique du congo (10'000 -30'000 individus)
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sens du partage
mauvais nageur
utilisation d'outils
40 à 60 ans (captivité)
98.7 % adn partagé avec l'homme
Sophie
comportement en question: les bonobos femelles dominent dans leur société Cause proximale: I. Ce monopole est dû à une désynchronisation/décalage entre le gonflement de leur organe génital et leur moment de fertilité. De ce fait, les mâles n'arrivent pas à déterminer le moment où les femelles sont fertiles et donc le moment où les féconder. Par conséquent, les mâles n'ont aucun monopole sur les femelles II. Les femelles dominent grâce aux liens crées entre elles (Ces liens sont absents chez les mâles?). En effet, les femelles ont tendance à se partager de la nourriture entre elles, favorisant la création d'alliance qui sont plus forte que les liens familiaux. Le partage de nourriture produit de l'ocytocine qui est l'hormone du plaisir, ce qui encourage de plus en plus le partage afin de produire cette hormone. Cause ontogénique: apprentissage mendicité et partage de nourriture. Les jeunes femelles bonobos apprennent de leur mère le partage de nourriture cause phylogénétique: Cause liée à la survie: ce comportement est bénéfique pour la survie de l'espèce car les infanticides sont quasi inexistants chez les bonobos car les mâles sont plus tolérants envers les femelles. Moins d'infanticide signifie que l'espèce a plus de chance de se perpétuer. Il n'y a pas en général pas de violence chez les bonobos.
Ambrine
Questions:
qu'est ce qui différencie les bonobos des autres grands singes?
- mangent de la viande
- sont doux
- femelles supérieur aux mâles
- femelles migrent de groupe en groupe alors que les mâles sont fixes
Quelles sont leurs particularités (génétiques?)
Résumé de l'article:
Les observations alimentaires faites sur des bonobos sont surprenantes, en effet, peu de gens se doutent que les bonobos chassent du gibier et que la répartition de nourriture se fait entre femelles. Leur évolution a été différente de la notre ainsi que celle des autres grands singes en général. Chez l'Homme, la division du travail a été faite selon les sexes, rendant les mâles chasseurs et les femelles responsable de l'éducation des enfants. Chez les bonobos, les rôles sont inversés. Une hypothèse concernant leur évolution est que leur environnement a été particulièrement favorable en alimentation. De ce fait, la chasse perd de son importance, il n'y a pas besoin de mâles pour l'exercer, et des alliances entre femelles sont rendues possibles. En conséquence, l'agressivité essentielle pour la chasse n'est plus nécessaire ce qui explique l'absence d'agressivité chez les bonobos. Pourtant, des observations ont mené au fait que les bonobos se nourrissent de viande, impliquant de la chasse. L'évolution amicale entre bonobos est donc surprenante.
Chez les bonobos, les femelles ont tendance a se migrer de groupe en groupe, créant un mélange génétique. Les mâles, eux, restent plus favorablement dans le groupe dans lequel ils sont nés, et ce durant toute leur vie. La parenté apporte normalement un lien favorisant la coopération entre individus, mais ce schéma ne correspond pas au mode de vie des bonobos. Le comportement des individus et leurs affinités pour certains autres primates a une plus haute valeur que la parenté. En effet, les relations entre femelles sont plus soudées que celles entre mâles, malgré la non parenté de celles-ci. C'est peut être ces liens établis entre femelles par leur comportement qui leur permettent de se procurer de la nourriture plus facilement et par conséquent, les rendent dominantes.
La différence physique entre les mâles et les femelles n'est pas grande. Chez la plupart des autres espèces, les différences physiques suppose une sélection intrasexuelle. C'est à dire qu'il y a une compétition entre mâles pour l'accès aux femelles. Mais chez les Bonobos, cette compétition n'a pas eu lieu car ce sont les femelles qui ont le monopole.
Une étude à été faite pour essayer de comprendre pourquoi la domination des mâles n'a pas lieu chez les bonobos. Elle analysait le moment de fertilité des femelles à celui où leur organes génitaux étaient gonflés servant à montrer aux mâles le moment le plus favorable à l'accouplement. Leurs observations ont montré que ces deux moments n'étaient pas bien synchronisés ce qui obligerait les mâles à rester 10 jours avec les femelles pour les monopoliser, en s'assurant ainsi que la progéniture de la femelles est bien la leur. Mais cela est impossible, la période est trop longue et demande donc une énergie trop haute pour les mâles.
Comparé aux autres espèces, les bonobos ne se partagent pas leur nourriture entre individus parentés mais principalement entre femelles. Une hypothèse sur cette évolution est que le partage favoriserait les relations. Une étude à démontré que le partage de nourriture augmenterai la libération d'ocytocine ce qui facilite le lien entre individus. Comme les femelles voyagent de groupe en groupe, une bonne cohésion est importante pour la communauté. La nourriture est donc une sorte d'outil politique et les mâles ne sont pas les piliers de ces relations.
Les mâles ont aussi tendance à entretenir des relations avec des femelles enceintes ou allaitantes. Cette tolérance donne aux mâles plus de chance d'avoir une relation par la suite avec la femelles. De ce fait, les mâles tolérants ont été sélectionné génétiquement contrairement à la plupart des autres espèces où c'est la puissance physique qui crée la sélection. Les femelles ont donc acquis leur domination grâce au faible signal de leur fertilité et la sociabilité entre individus non parentés par le partage et la mendicité.
- fission-fusion