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<br>La jeune macaque, Imo, a trouvé un moyen pour faciliter la consommation de patates douces qui étaient au préalable étalées sur le sable. Elle les a transporté dans l’eau de la mer afin d'ôter le sable. | <br>La jeune macaque, Imo, a trouvé un moyen pour faciliter la consommation de patates douces qui étaient au préalable étalées sur le sable. Elle les a transporté dans l’eau de la mer afin d'ôter le sable. | ||
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<br>L’innovation d’Imo n’est pas nécessaire à la survie de l’espèce en tant que telle. Elle permet simplement d’améliorer une manière de s’alimenter. On définit alors l’évolution du comportement comme une propagation culturelle. Le comportement se transmet au fur et à mesure dans la communauté. Toutefois certains sont sceptiques quant au fait que ce soit une innovation provenant des macaques. En effet, commes les patates douces ont été fournies par des Hommes, les critiques soulignent l’influence humaine dans l’apparition du comportement. | <br>L’innovation d’Imo n’est pas nécessaire à la survie de l’espèce en tant que telle. Elle permet simplement d’améliorer une manière de s’alimenter. On définit alors l’évolution du comportement comme une propagation culturelle. Le comportement se transmet au fur et à mesure dans la communauté. Toutefois certains sont sceptiques quant au fait que ce soit une innovation provenant des macaques. En effet, commes les patates douces ont été fournies par des Hommes, les critiques soulignent l’influence humaine dans l’apparition du comportement. | ||
De nouvelles analyses et interprétations des observations par Galef (1992) ont également suggéré quelques différences entre ce cas et le cas humain. Il est effectivement probable que les individus macaques ont appris à laver les patates par eux-mêmes (de la même manière que l’a fait Imo originellement) et non par imitation des autres membres de leur groupe. En effet, la propagation du comportement était relativement lente (environ 2 ans), ce qui n’est généralement pas le cas pour un processus d’imitation. De plus, la vitesse de propagation n’a pas augmenté avec le nombre d’individus pratiquant le comportement. Galef souligne également qu’après un certain temps, beaucoup de jeunes ont grandi en suivant leur mère dans l’eau et y trouvant ainsi déjà des patates. Selon l’interprétation de Galef, la propagation du comportement est donc dû à chaque individu réinventant la technique avec le comportement de ceux l’ayant déjà acquis créant des conditions propices d’apprentissages pour les suivants. Le processus de transmission dans ce cas-ci semble par conséquent être différent de celui impliqué dans certaines traditions culturelles humaines qui sont principalement dues à des individus imitant le comportement des autres. | De nouvelles analyses et interprétations des observations par Galef (1992) ont également suggéré quelques différences entre ce cas et le cas humain. Il est effectivement probable que les individus macaques ont appris à laver les patates par eux-mêmes (de la même manière que l’a fait Imo originellement) et non par imitation des autres membres de leur groupe. En effet, la propagation du comportement était relativement lente (environ 2 ans), ce qui n’est généralement pas le cas pour un processus d’imitation. De plus, la vitesse de propagation n’a pas augmenté avec le nombre d’individus pratiquant le comportement. Galef souligne également qu’après un certain temps, beaucoup de jeunes ont grandi en suivant leur mère dans l’eau et y trouvant ainsi déjà des patates. Selon l’interprétation de Galef, la propagation du comportement est donc dû à chaque individu réinventant la technique avec le comportement de ceux l’ayant déjà acquis créant des conditions propices d’apprentissages pour les suivants. Le processus de transmission dans ce cas-ci semble par conséquent être différent de celui impliqué dans certaines traditions culturelles humaines qui sont principalement dues à des individus imitant le comportement des autres. | ||
<br><br>Exemple 2: Extraction de la nourriture | <br><br>'''Exemple 2: Extraction de la nourriture:''' | ||
<br>Les chimpanzés ont un comportement universel en ce qui concerne l’extraction de la nourriture: ils utilisent leurs mains. Toutefois, chaque groupe de chimpanzés améliore sa technique à l’aide de différents outils. | <br>Les chimpanzés ont un comportement universel en ce qui concerne l’extraction de la nourriture: ils utilisent leurs mains. Toutefois, chaque groupe de chimpanzés améliore sa technique à l’aide de différents outils. | ||
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Les différentes techniques élaborées par les chimpanzés leur permettent d’avoir une nutrition variée. | Les différentes techniques élaborées par les chimpanzés leur permettent d’avoir une nutrition variée. | ||
<br>Exemple 3: La pêche aux fourmis magnans: | <br>'''Exemple 3: La pêche aux fourmis magnans:''' | ||
<br>Les chimpanzés se nourrissent aussi de fourmis magnans. On les retrouve dans les forêts tropicales d’Afrique et ils vivent en colonie. Leurs nids se trouvent en profondeur et ils sont protégés par certains des soldats magnans qui mordent les espèces susceptibles de les attaquer. Les chimpanzés pêchent alors les fourmis magnans à l’aide d’une baguette. Puis, pour les manger, chaque population de chimpanzés développe sa propre technique. | <br>Les chimpanzés se nourrissent aussi de fourmis magnans. On les retrouve dans les forêts tropicales d’Afrique et ils vivent en colonie. Leurs nids se trouvent en profondeur et ils sont protégés par certains des soldats magnans qui mordent les espèces susceptibles de les attaquer. Les chimpanzés pêchent alors les fourmis magnans à l’aide d’une baguette. Puis, pour les manger, chaque population de chimpanzés développe sa propre technique. | ||
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PROCESSUS D’ACCUMULATION CULTURELLE: | PROCESSUS D’ACCUMULATION CULTURELLE: | ||
Le grand nombre d’adultes dans les populations qui utilisent la technique spécifique au groupe pour pêcher les fourmis rend ce comportement un excellent candidat pour un comportement culturel transmis par imitation. Des expériences menées par Boesch suggèrent que les conditions écologiques de l’environnement des différents populations de chimpanzés ne peuvent être la cause des différents comportements observés. | <br>Le grand nombre d’adultes dans les populations qui utilisent la technique spécifique au groupe pour pêcher les fourmis rend ce comportement un excellent candidat pour un comportement culturel transmis par imitation. Des expériences menées par Boesch suggèrent que les conditions écologiques de l’environnement des différents populations de chimpanzés ne peuvent être la cause des différents comportements observés. |
Version du 18 mars 2018 à 13:24
Résumé de l'article
La notion de culture est un concept créé par et pour l’Homme. La culture a toujours été considérée propre à ce dernier. Elle est souvent évoquée pour distinguer l’Homme des animaux. Depuis des millénaires, les scientifiques ainsi que les philosophes et les religieux sont partagés entre deux visions. Certains prônent une approche cartésienne: l’Homme est placé seul à l’écart du reste du règne animal. Ses facultés intellectuelles sont ce qui le différencie qualitativement des autres animaux. D’autres prônent une approche évolutive: l’Homme a hérité ses facultés intellectuelles et les partage donc avec d’autres espèces du règne animal. De nombreux scientifiques ont une certaine réticence à accepter la théorie de l’évolution darwinienne en ce qui concerne nos facultés intellectuelles, bien qu’elle soit largement acceptée en ce qui concerne notre morphologie et nos capacités physiques et physiologiques. Nous avons de nombreux à priori sur nous mêmes et une certaine difficulté à être impartial quand nous sommes en même temps juge et partie.
La première observation de culture chez les animaux s’est produite chez des macaques au Japon. Une jeune femelle juvénile appelée Imo a eu l’idée de laver des patates douces dans de l’eau de mer afin de s’éviter le retrait du sable à la main avant de les manger. Le comportement a ensuite été adopté par les autres macaques du groupe. Cela constitue la première démonstration d’une propagation culturelle à l’intérieur d’un groupe de singes.
A travers des observations supplémentaires sur d’autres espèces de singes, il a ensuite été montré que le phénomène de culture n’est pas propre aux macaques. La vraie question est donc: quels aspects du phénomène culturel sont particuliers aux humains? Plusieurs équipes suivent en parallèle neuf populations différentes de chimpanzés, nos plus proches parents biologiques. Cette situation de luxe permet de constater une très grande diversité comportementale au sein des populations. Chez les chimpanzés, lorsqu’il s’agit de s’adapter à des environnements différents, cette variabilité s’explique très facilement. En revanche, lorsque les comportements ne peuvent pas être liés à des caractéristiques environnementales, ils ne peuvent être que culturels. Cela signifie que les chimpanzés les ont appris en imitant les membres de leur groupe. La pêche aux fourmis magnans est un de ces comportements. Afin d’éviter les morsures des soldats qui protègent l’entrée des fourmilières, les chimpanzés utilisent des baguettes pour pêcher les soldats qui montent sur la celle-ci. Toutefois, après cette première étape, les comportements des populations diffèrent lorsqu’il s’agit de manger les fourmis. Les diverses techniques observées qui ne sont pas en lien avec l’habitat des chimpanzés sont un exemple de différences culturelles où l’apprentissage social domine.
Deux aspects de la culture ont récemment été proposés comme étant uniques à l’Homme: la culture cumulative et la culture symbolique. Pourtant, on a également observé une forme de culture cumulative chez le chimpanzé. L’extraction de la nourriture dans des trous de natures différentes en est un exemple. Les formes d’extraction les simples sont communes à un plus grand nombre de populations de chimpanzés que les formes spécialisées. Cette caractéristique est en accord avec un processus d’accumulation. De plus, la récurrence à chaque génération des différentes techniques d’extraction illustrent un processus social d’accumulation progressive, et non le fruit de l’innovation d’un seul individu. De même que pour la culture cumulative, il semble que la culture symbolique ne soit finalement pas propre à l’Homme. Par exemple, le déchirement de feuilles pour produire un son a été observé dans trois populations distinctes de singes et a une signification différente pour chacune bien que l’action soit identique.
Il semble alors que nous devons revoir notre perception souvent très simpliste des animaux. Les découvertes effectuées sur les chimpanzés ont révélé une espèce aux comportements incroyablement variés et qui possède une faculté d’adaptation culturelle ignorée jusque-là. Si nous voulons comprendre ce qui nous différencie mais aussi ce que nous avons en commun avec ces primates il nous faut conduire des études beaucoup plus complètes sur les chimpanzés sauvages.
Description de l'espèce
- Nom scientifique (genre espèce): Pan troglodytes
- Famille: Pongidés
- Ordre: Primates
- Phénotype: silhouette de grand singe sans queue ; allure svelte ; bras plus longs que les jambes ; pelage noir, absent sur la race ; haut de la tête arrondi, imberbe et rosé, oreilles grandes et décollées
- Taille: mâle 120 cm / femelle 70 cm
- Poids: mâle 50 kg / femelle 40 kg
- Habitat à l’état sauvage: forêts sèches, humides, de montagnes et savanes boisées, nuit: en haut d’un arbre
- Régime alimentaire: omnivore (fruits, feuilles, fleurs, graines) + miel et insectes (fourmis, termites) + viande (oiseaux, cochons, antilopes)
- Cohabitation sociale: en communauté (dizaine jusqu’à centaine d’individus) dominée par un mâle (société patriarcale de type “fission-fusion”) sur un territoire délimité par des frontières établies par les chimpanzés et qui se transmettent à chaque génération. Le mâle dominant a un accès inconditionnel sur toutes les femmes. Si les domaines vitaux de deux groupes voisins empiètent l’un sur l’autre, le groupe possédant le plus de mâles adultes domine le second. Il est alors prioritaire sur les ressources nutritives de l’habitat.
- Maturité sexuelle: 11-13 ans
- Nombre de jeunes par portée: 1 tous les 3-4 ans
- Maternité: enfants, caractérisés par des poils blancs à l’arrière-train qui disparaissent avec l’âge, sont dépendants de leur mère pendant quelques années après le servage (2-3 ans)
- Gestation: 230 / 240 jours (4 mois)
- Espérance de vie: de 40 à 50 ans
- 90% de patrimoine génétique commun avec l’Homme
4 sous espèces:
- Le Chimpanzé commun d’Afrique centrale (Pan troglodytes troglodytes): Nigeria, Cameroune, Congo, … La plus courante.
- Le Chimpanzé commun occidental (Pan troglodytes verus): Afrique de l’Ouest (Guinée, Burkina Faso, Ghana, …) La plus rare et la plus menacée
- Le Chimpanzé du Nigeria-Cameroune (Pan troglodytes vellerosus): Nigeria et Cameroune
- Le Chimpanzé commun orientale (Pan troglodytes schweinfurthi): Nord du fleuve Congo, Tanzanie, Rwanda, …
Comportement:
- Locomotion: terrestre et arboricole, à quatre pattes sur les branches.
- Utilisation d’outils qu’il construit lui-même pour se nourrir (casser la coque d’un fruit, détacher une fourmilière accrochée à une branche), pour se défendre (créer une lance à partir d’une branche ou un projectile grâce à une pierre) et pour se déplacer (une feuille utilisée comme chasse-mouches ou parapluie).
- Communication: 23 cris associés à des grimaces, postures, gestes et mimiques diverses permettent aux chimpanzés de s’exprimer. Les réponses émises par les congénères forment un choeur bruyant qui domine toute la forêt.
- L’épouillage est tant une pratique hygiénique qu’un rituel amical
Diminution et destruction du territoire des chimpanzés causées par l’avancée de l’Homme (déforestation, braconnage)
Explication / interprétation des comportements
Exemple 1: Imo:
La jeune macaque, Imo, a trouvé un moyen pour faciliter la consommation de patates douces qui étaient au préalable étalées sur le sable. Elle les a transporté dans l’eau de la mer afin d'ôter le sable.
- Cause proximale:
Le sable présent sur les patates douces obligeait les singes à effectuer un travail méticuleux avant de pouvoir manger ces aliments. Le comportement innovateur d’Imo leur permet de consommer les aliments plus rapidement et sans sable.
- Cause ontogénique:
Les macaques imitent les mères dominantes. Ainsi, ils sont en mesure d’acquérir le nouveau comportement provoqué par l’intervention des Hommes.
- Cause phylogénétique:
Le comportement est transmis car il s’agit d’une communauté de macaques de l’île de Koshima du Japon.
- Survie de l’individu et de l’espèce:
Le comportement ne provoque pas un avantage évolutif lié à la survie de la population. La culture n’étant pas liée à la survie d’un individu ou d’un groupe d’individus, cela confirme que cette transmission est de nature culturelle.
PROCESSUS D’ACCUMULATION CULTURELLE:
L’innovation d’Imo n’est pas nécessaire à la survie de l’espèce en tant que telle. Elle permet simplement d’améliorer une manière de s’alimenter. On définit alors l’évolution du comportement comme une propagation culturelle. Le comportement se transmet au fur et à mesure dans la communauté. Toutefois certains sont sceptiques quant au fait que ce soit une innovation provenant des macaques. En effet, commes les patates douces ont été fournies par des Hommes, les critiques soulignent l’influence humaine dans l’apparition du comportement.
De nouvelles analyses et interprétations des observations par Galef (1992) ont également suggéré quelques différences entre ce cas et le cas humain. Il est effectivement probable que les individus macaques ont appris à laver les patates par eux-mêmes (de la même manière que l’a fait Imo originellement) et non par imitation des autres membres de leur groupe. En effet, la propagation du comportement était relativement lente (environ 2 ans), ce qui n’est généralement pas le cas pour un processus d’imitation. De plus, la vitesse de propagation n’a pas augmenté avec le nombre d’individus pratiquant le comportement. Galef souligne également qu’après un certain temps, beaucoup de jeunes ont grandi en suivant leur mère dans l’eau et y trouvant ainsi déjà des patates. Selon l’interprétation de Galef, la propagation du comportement est donc dû à chaque individu réinventant la technique avec le comportement de ceux l’ayant déjà acquis créant des conditions propices d’apprentissages pour les suivants. Le processus de transmission dans ce cas-ci semble par conséquent être différent de celui impliqué dans certaines traditions culturelles humaines qui sont principalement dues à des individus imitant le comportement des autres.
Exemple 2: Extraction de la nourriture:
Les chimpanzés ont un comportement universel en ce qui concerne l’extraction de la nourriture: ils utilisent leurs mains. Toutefois, chaque groupe de chimpanzés améliore sa technique à l’aide de différents outils.
- Cause proximale:
Les chimpanzés utilisent différents outils parce qu’ils peuvent ainsi accéder à la nourriture de manière optimale. Ces innovations leur permettent de creuser, d’ouvrir des nids et des ruches, d’atteindre des ruches souterraines, d’ouvrir des chambres internes et de casser des noix.
- Cause ontogénique:
Le comportement se transmet à travers les générations car les chimpanzés copient leurs parents.
- Cause phylogénétique:
L’extraction manuelle est universelle à tous les chimpanzés. Il s’agit d’un comportement sélectionné par l’évolution permettant ainsi la survie de l’espèce. L’apparition des spécificités comportementales au sein des populations accentue l’avantage évolutif des membres.
- Survie de l’individu et de l’espèce:
Les différentes techniques élaborées par les chimpanzés leur permettent d’avoir une nutrition variée.
Exemple 3: La pêche aux fourmis magnans:
Les chimpanzés se nourrissent aussi de fourmis magnans. On les retrouve dans les forêts tropicales d’Afrique et ils vivent en colonie. Leurs nids se trouvent en profondeur et ils sont protégés par certains des soldats magnans qui mordent les espèces susceptibles de les attaquer. Les chimpanzés pêchent alors les fourmis magnans à l’aide d’une baguette. Puis, pour les manger, chaque population de chimpanzés développe sa propre technique.
- Cause proximale:
La présence des soldats magnans qui protègent leur nid obligent les chimpanzés à utiliser un bâton afin d’éviter d’être mordus par ces derniers. L’accès ne leur est pas directement disponible et ils doivent donc développer d’autres techniques.
- Cause ontogénique:
Les jeunes chimpanzés acquièrent le comportement en copiant et en reproduisant les actions de leurs parents.
- Cause phylogénétique:
Le comportement est apparu au cours de l’évolution permettant à la population de maximiser l'accessibilité à leur nourriture.
- Survie de l’individu et de l’espèce:
L'acquisition de cette évolution comportementale permet aux chimpanzés d’éviter les morsures. Selon la population, la façon de manger les fourmis diffère suivant la praticité et la flexibilité du groupe. Cela crée une domination de l’apprentissage social et une complexité de l’espèce dans sa globalité.
PROCESSUS D’ACCUMULATION CULTURELLE:
Le grand nombre d’adultes dans les populations qui utilisent la technique spécifique au groupe pour pêcher les fourmis rend ce comportement un excellent candidat pour un comportement culturel transmis par imitation. Des expériences menées par Boesch suggèrent que les conditions écologiques de l’environnement des différents populations de chimpanzés ne peuvent être la cause des différents comportements observés.