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Dernière version du 5 décembre 2017 à 15:43
Chapitre n°22, Un doigt bien singulier, Génio et Daniel A
Le chapitre en deux mots
Le chapitre parle d'une découverte faite par un des collègues de Pääbo, Johannes, sur l'ADNmt trouvé dans des os de denisoviens, trouvés en Sibérie. L'extraction de l'ADN a permis de constater la présence de 30443 fragments d'ADN, ce qui leur a permis de reconstituer l'ADNmt de Denisova. Ensuite, en comparant la séquence de cet ADNmt avec ceux des Néandertaliens et d'humains modernes, Johannes a montré que l'ADNmt était différent. Ils en ont donc conclu que l'os n'appartenait à aucune de ces deux espèces; la quantité des variations dans la position des nucléotides est trop grande. Les chercheurs essayent alors de publier un article sur cette découverte tout en nommant la nouvelle espèce de homo altaiensis. La revue scientifique Nature, responsable de la publication, leur conseille de ne pas nommer l'espèce sans être sûr de son existence. Ils finissent par reformuler leur article sans utiliser de nom taxonomique.
Mots clés
- Os
- ADNmt
- Néandertalien
- Humains modernes
- Homo altaiensis
- Publication
Aspects
Raisonnement
Des comparaisons entre les positions nucléotidiques ont permis de constater qu'il y avait 385 positions qui différaient entre l'ADN de l'os et de l'humain moderne, alors que les Néandertaliens se distinguaient de 202 positions. Cela a permis de conclure que ce n'était ni un humain moderne ni un Néandertalien.
Technologies de laboratoire
Il n'y a pas
Nature des sciences
Il n'y a pas
Questions
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