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==Le chapitre en deux mots==
==Le chapitre en deux mots==
Svante Pääbo se voit proposé le poste de directeur-fondateur d'un nouvel Institut d'anthropologie appartenant à la Société Max-Planck. Le concept qui émerge pour cet institut, est un institut pluridisciplinaire où les différents départements travaillent ensemble sur la question: qu'est-ce qui rend l'homme unique? Ils décident de fonder l'institut à Leipzig et commencent à  organiser sa construction. Svante Pääbo conçoit sa première salle blanche qui permet de minimiser le risque de contamination de l'ADN ancien. L'institut deviendra un succès, permettant aux chercheurs "littéraires" et "scientifiques" de travailler ensemble.
Svante Pääbo se voit proposer le poste de directeur-fondateur d'un nouvel Institut d'anthropologie appartenant à la Société Max-Planck. Le concept qui émerge pour cet institut est celui de bâtir un institut pluridisciplinaire où les différents départements travaillent ensemble pour répondre à la même question globale: qu'est-ce qui rend l'Homme unique?<br>
Les scientifiques décident de fonder ce nouvel institut à Leipzig et commencent à  organiser sa construction. Svante Pääbo conçoit sa première véritable salle blanche qui lui permettra de minimiser le risque de contamination de l'ADN ancien. L'institut connaîtra beaucoup de succès, permettant notamment une approche multi-disciplinaire où les chercheurs "littéraires" côtoient leurs collègues "scientifiques" pour travailler ensemble.


==Mots clés==
==Mots clés==
 
*création de l'institut
*interdisciplinarité
*salle blanche
*contamination


==Aspects==
==Aspects==
===Raisonnement===
===Raisonnement===
===Technologies de laboratoire===
===Technologies de laboratoire===
salle blanche
* Salle blanche
Une salle blanche comme celle de l'Institut Max Planck de Leipzig est constituée de plusieurs pièces situées loin des laboratoires, si possible dans le sous-sol du bâtiment, afin qu'on puisse y accéder sans devoir s'approcher des laboratoires qui manipulent l'ADN moderne.<br>
On passe d'abord dans une pièce où l'on se change et enfile une tenue stérile avant de pouvoir pénétrer dans la salle préliminaire. Cette dernière est utilisée pour le "sale boulot", comme moudre des échantillons d'os par exemple. De là on peut accéder à la pièce dédiée à l'extraction et la manipulation d'ADN ancien où sont également stockés les extraits d'ADN intéressants dans des congélateurs spéciaux. Tout ce travail est effectué sous des hottes qui filtrent l'air. Dans toutes ces pièces qui sont en sur-pression, l'air est filtré et ventilé: il est aspiré par une grille au sol et débarrassé de 99.995% de toutes les particules dépassant 0.2 millième de millimètres, avant d'être renvoyé dans la pièce.<br>
Svante Pääbo a construit deux salles blanches au sous-sol de l'institut, afin de pouvoir séparer différents types de travaux. Aucun réactif ou matériel n'est autorisé à passer d'une salle à l'autre afin d'empêcher la propagation d'une contamination.


===Nature des sciences===
===Nature des sciences===


* Collaborations interdisciplinaires
Svante Pääbo insiste dans ce chapitre sur l'aspect multidisciplinaire de l'institut. En effet, il réunit des équipes de recherche de disciplines dites "scientifiques" et "littéraires" afin qu'elles travaillent ensemble et dépassent le clivage traditionnel de la recherche académique.


==Questions==
==Questions==

Dernière version du 5 décembre 2017 à 15:34

Chapitre n°7: Une nouvelle maison, Louise et Emilie

Le chapitre en deux mots

Svante Pääbo se voit proposer le poste de directeur-fondateur d'un nouvel Institut d'anthropologie appartenant à la Société Max-Planck. Le concept qui émerge pour cet institut est celui de bâtir un institut pluridisciplinaire où les différents départements travaillent ensemble pour répondre à la même question globale: qu'est-ce qui rend l'Homme unique?
Les scientifiques décident de fonder ce nouvel institut à Leipzig et commencent à organiser sa construction. Svante Pääbo conçoit sa première véritable salle blanche qui lui permettra de minimiser le risque de contamination de l'ADN ancien. L'institut connaîtra beaucoup de succès, permettant notamment une approche multi-disciplinaire où les chercheurs "littéraires" côtoient leurs collègues "scientifiques" pour travailler ensemble.

Mots clés

  • création de l'institut
  • interdisciplinarité
  • salle blanche
  • contamination

Aspects

Raisonnement

Technologies de laboratoire

  • Salle blanche

Une salle blanche comme celle de l'Institut Max Planck de Leipzig est constituée de plusieurs pièces situées loin des laboratoires, si possible dans le sous-sol du bâtiment, afin qu'on puisse y accéder sans devoir s'approcher des laboratoires qui manipulent l'ADN moderne.
On passe d'abord dans une pièce où l'on se change et enfile une tenue stérile avant de pouvoir pénétrer dans la salle préliminaire. Cette dernière est utilisée pour le "sale boulot", comme moudre des échantillons d'os par exemple. De là on peut accéder à la pièce dédiée à l'extraction et la manipulation d'ADN ancien où sont également stockés les extraits d'ADN intéressants dans des congélateurs spéciaux. Tout ce travail est effectué sous des hottes qui filtrent l'air. Dans toutes ces pièces qui sont en sur-pression, l'air est filtré et ventilé: il est aspiré par une grille au sol et débarrassé de 99.995% de toutes les particules dépassant 0.2 millième de millimètres, avant d'être renvoyé dans la pièce.
Svante Pääbo a construit deux salles blanches au sous-sol de l'institut, afin de pouvoir séparer différents types de travaux. Aucun réactif ou matériel n'est autorisé à passer d'une salle à l'autre afin d'empêcher la propagation d'une contamination.

Nature des sciences

  • Collaborations interdisciplinaires

Svante Pääbo insiste dans ce chapitre sur l'aspect multidisciplinaire de l'institut. En effet, il réunit des équipes de recherche de disciplines dites "scientifiques" et "littéraires" afin qu'elles travaillent ensemble et dépassent le clivage traditionnel de la recherche académique.

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