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*Ancêtre commun des chimpanzés et des humains : le gorille. Après séquençage du même fragment, constatations d'une diversité encore supérieure que pour les chimpanzés.
*Ancêtre commun des chimpanzés et des humains : le gorille. Après séquençage du même fragment, constatations d'une diversité encore supérieure que pour les chimpanzés.
*Ancêtre des gorilles: Orangs-outans. Après séquençage du même fragment, constatations d'une diversité encore supérieure que pour les chimpanzés.
*Ancêtre des gorilles: Orangs-outans. Après séquençage du même fragment, constatations d'une diversité encore supérieure que pour les chimpanzés.
<br>Publication de ces résultats en trois articles dans ''Nature'', ''Genetics'' et ''Science''.
Publication de ces résultats en trois articles dans ''Nature'', ''Genetics'' et ''Science'' qui confirment la théorie de la sortie de l'Afrique.
 
<br><br>Les multirégionalistes sont généralement paléontologues ("diviseurs": voient de multiples espèces différentes dans les fossiles d’homininés et les "rassembleurs": voient peu d'espèces différentes dans les fossiles d’homininés) ou archéologues.
<br>Principal détracteur: Paléontologue Erik Trinkaus pense que les résultats provenant de os néandertaliens pouvaient être biaisés si l'on rejetait toutes les séquences d'ADN ressemblant à de l'ADN moderne (contamination) car il pourrait s'agir de véritables séquences endogènes de Neandertal.
<br>Réponse à la critique:
*Premier amalgame: les Néandertaliens n'ont pas contribué à l'ADN mitochondrial des humains modernes
*Second amalgame: les hommes de Néanderal et les humains se sont-ils métissés. Réponse pas encore établie.
 
<br><br>Vérification par David si les premiers humains modernes en Europe étaient ou non porteurs d'un ADNmt néandertalien, perdu par la suite. Si ils le possédaient => ils auraient aussi de l'ADN nucléaire néandertalien.
<br>Collecte des os de Néanderal et des premiers humains modernes dans les musées d'Europe. => 4 hommes de Néandertal + 5 humains modernes assez bien conservés pour montrés des traces d'ADNmt.
<br>Expérience d'extraction de l'ADN de ces 9 os, PCR:
*amorces capables d'amplifier l'ADN mitochondrial
*séquençage => Résultats: similaires ou identiques à l'ADN des personnes d'aujourd'hui. => troublant
Répétition de l'expérience et découverte de contamination dans les séquences.
<br>Conception d'amorces qui amplifient uniquement l'ADNmt des hommes de Néanderal mais pas celui des humains d'aujourd'hui.
<br>Résultats:
*les os d'hommes de Néanderal ont donné des séquences d'ADNmt semblables à celle du spécimen-type. => preuve que les Néandertaliens n'étaient pas porteurs d'un ADNmt similaire à celui des humains actuels.
<br>Conception d'un modèle de population: les Néandertaliens s'étaient croisés il y a 30'000 ans avec des humains anatomiquement modernes qui avaient des descendants aujourd'hui. Possibilité que l'homme de Néanderal aurait contribué à 25% du génome nucléaire de nos contemporains. Aucune preuve actuelle.
 
<br> Pour mieux comprendre l'impact des interactions entre nos ancêtres et les Néandertaliens sur nos génomes => obligation d'étudier le génome nucléaire de Néanderal.


==Mots clés==
==Mots clés==

Version du 21 novembre 2017 à 15:41

Chapitre n°8: Controverses multirégionales, Louise et Emilie

Le chapitre en deux mots

Organisation du nouvel institut de Leipzig par Pääbo.
Tentative d'extraction de l'ADNmt d'autres Néandertaliens par Matthias Krings.
Analyse du spécimen-type de la vallée de Neander: réactions critiques des partisans de la "continuité multirégionale" des origines de l'homme => soutiennent que les hommes de Neandertal comptent parmi les ancêtres des Européens. Car l'équipe de Pääbo prouve qu'un niveau mitochondrial, le modèle de la sortie d'Afrique est correcte.
Depuis l'arrivée en Allemagne: études sur le génome nucléaire des humains contemporains par Henrik Kaessmann.
Connaissances déjà établies:

  • ADN mitochondrial varie moins chez les humains que chez les singes. Possible explication: l'humain a évolué d'une population réduite.
  • compréhension de 10% du génome nucléaire => gènes qui codent les protéines. Peu de variation car les mutations sont dangereuses pour la survie de l'individu porteur de mutation.
  • 90% du génome: moins touché par la sélection naturelle => intéressant pour leur travail qui porte sur l'accumulation des variations aléatoires au fil de l'évolution.

Décision d'étudier une région spécifique de 10'000 nucléotides du chromosome X qui ne contient aucun gène connu ni autre séquence d'ADN importante.
Choix des sujets de l'expérience:

  • Des hommes car ils ne possèdent qu'un chromosome X
  • Trois manières d’échantillonner l’humanité équitablement:
  1. En fonction du poids démographie de différentes régions du monde => mauvaise idée car privation de la diversité génétique de la planète.
  2. En fonction de la superficie => mauvaise idée car cela échantillonnerait des régions faiblement peuplées comme l'Antartique
  3. En fonction des principaux groupes linguistiques => méthode adoptée car elle reflète une diversité culturelle antérieure au 10'000 dernières années et possibilité d'atteindre une large part de la variation génétique humaine.

Résultats des échantillons de 69 hommes représentant les principaux groupes linguistiques:

  • En moyenne, 3,7 différences nucléotidiques
  • Plus de variation entre les paires d'individus en Afrique que hors d'Afrique

Étude des chimpanzés ("communs" et bonobos) pour prendre du recul.
Résultats:

  • Les deux espèces de chimpanzés sont les plus proches parents vivants de l'homme. Depuis 30 chimpanzés "communs", séquençage du même fragment du chromosome X que pour les humains. Moyenne de 13,4 différences. Cela montre qu'il y a plus de variation génétique entre deux chimpanzés qu'entre deux êtres humains.
  • Les bonobos présentent peu de variation génétique comme pour les humains.
  • Ancêtre commun des chimpanzés et des humains : le gorille. Après séquençage du même fragment, constatations d'une diversité encore supérieure que pour les chimpanzés.
  • Ancêtre des gorilles: Orangs-outans. Après séquençage du même fragment, constatations d'une diversité encore supérieure que pour les chimpanzés.

Publication de ces résultats en trois articles dans Nature, Genetics et Science qui confirment la théorie de la sortie de l'Afrique.



Les multirégionalistes sont généralement paléontologues ("diviseurs": voient de multiples espèces différentes dans les fossiles d’homininés et les "rassembleurs": voient peu d'espèces différentes dans les fossiles d’homininés) ou archéologues.
Principal détracteur: Paléontologue Erik Trinkaus pense que les résultats provenant de os néandertaliens pouvaient être biaisés si l'on rejetait toutes les séquences d'ADN ressemblant à de l'ADN moderne (contamination) car il pourrait s'agir de véritables séquences endogènes de Neandertal.
Réponse à la critique:

  • Premier amalgame: les Néandertaliens n'ont pas contribué à l'ADN mitochondrial des humains modernes
  • Second amalgame: les hommes de Néanderal et les humains se sont-ils métissés. Réponse pas encore établie.



Vérification par David si les premiers humains modernes en Europe étaient ou non porteurs d'un ADNmt néandertalien, perdu par la suite. Si ils le possédaient => ils auraient aussi de l'ADN nucléaire néandertalien.
Collecte des os de Néanderal et des premiers humains modernes dans les musées d'Europe. => 4 hommes de Néandertal + 5 humains modernes assez bien conservés pour montrés des traces d'ADNmt.
Expérience d'extraction de l'ADN de ces 9 os, PCR:

  • amorces capables d'amplifier l'ADN mitochondrial
  • séquençage => Résultats: similaires ou identiques à l'ADN des personnes d'aujourd'hui. => troublant

Répétition de l'expérience et découverte de contamination dans les séquences.
Conception d'amorces qui amplifient uniquement l'ADNmt des hommes de Néanderal mais pas celui des humains d'aujourd'hui.
Résultats:

  • les os d'hommes de Néanderal ont donné des séquences d'ADNmt semblables à celle du spécimen-type. => preuve que les Néandertaliens n'étaient pas porteurs d'un ADNmt similaire à celui des humains actuels.


Conception d'un modèle de population: les Néandertaliens s'étaient croisés il y a 30'000 ans avec des humains anatomiquement modernes qui avaient des descendants aujourd'hui. Possibilité que l'homme de Néanderal aurait contribué à 25% du génome nucléaire de nos contemporains. Aucune preuve actuelle.


Pour mieux comprendre l'impact des interactions entre nos ancêtres et les Néandertaliens sur nos génomes => obligation d'étudier le génome nucléaire de Néanderal.

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