Voyage de Darwin 09

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Remédiation

Charles Darwin, né en Angleterre le 12 février 1809, est connu comme étant le père de la théorie de l'évolution. Sur cette page vous sera relaté le voyage de Darwin à bord du Beagle, considéré comme l'événement qui lui a permis d'acquérir les connaissances nécessaires pour publier son livre "Origine des espèces", berceau de la théorie de l'évolution. Pour commencer le voyage sur cette page, vous pouvez observer en annexe le trajet du voyage de Darwin(cf. annexe 1). Le voyage sur le Beagle était prévu d'une durée de 2 ans, mais pour différentes raisons (retards dûs aux marées, à des découvertes inattendues, à des problèmes avec le bateau...) celui-ci a duré 5 ans.

Pourquoi Darwin a-t-il voyagé ?

Un des professeur de Darwin nommé Henslow l'a certes encouragé à voyager, mais son départ était principalement une réponse à sa curiosité. En effet, il désirait recenser un maximum d'espèces animales. D'ailleurs, son grand-père Erasmus avait été le premier à formuler l'idée de l'évolution. C'est ainsi que, malgré l'opposition de son père, Darwin pris le chemin des mers pour effectuer son plus long et son plus beau voyage.

Le contexte historique avant le voyage

Il existait encore énormément d'espèces inconnues à cette époque, on commençait d'ailleurs tout juste à comprendre que les animaux n'étaient pas arrivés tels quels sur la Terre, et qu'ils "évoluent" (terme qui n'était pas utilisé à cette époque-là). L'idée du transformisme de Lamarck (que la girafe voit son cou s'allonger à force de chercher à manger les feuilles des arbres) n'était plus tellement suivie à l'époque. Mais Darwin pris le chemin de cette idée en remarquant lui-même très vite les similitudes entre différentes espèces apparemment proches (également avec les fossiles des espèces disparues), mais qui avaient pris des chemins différents, comme par exemple des espèces des pinsons qui ont des similitudes morphologiques mais n'ont pas le même bec.

La Terre de Feu ou comment survivre dans un milieu aride

A son arrivée en Terre de Feu (près du détroit de Magellan), Darwin se trouve confronté à un climat médiocre et froid, ce qui signifie que la vie est est plus difficile qu'à d'autres endroits. Son attention a donc été particulièrement retenue par les habitants de la Terre de Feu, appelés les fuégiens. La première question que Darwin s'est posée en observant les habitants était de savoir comment il pouvait vivre dans cet endroit.

Il s'est révélé que ces personnes étaient tout à fait apte à vivre dans ce genre de climat grâce à leur mode de vie et leur physiologie. En effet, ils possédaient un mode de vie adapté au froid ainsi qu'une cage thoracique plus grande de façon à ce qu'ils puissent mieux respirer. Ces adaptations leur ont permis de survivre dans ce milieu à priori hostile à la vie.

Darwin les considérait comme des créatures misérables, sauvages et les a même comparé à des singes. Il était également relativement méprisant vis à vis de leur comportement, car selon lui il y avait un manque de démonstration d'affection. Mais cela s'est révélé être un mauvais jugement car ces personnes se déplaçaient en famille, étaient de nature pacifiste et possédaient une grande affection pour les membres de leur famille. Les jugements de Darwin venaient du faite que les habitants de la Terre de Feu ne tenaient pas à montrer leurs sentiments aux étrangers. Cela illustre bien sa vision subjective, malgré ses observations scientifiques.

Que s'est-il passé aux îles Galápagos ?

(cf. Annexe 2 pour des précisions quant au contexte géographique des Galapagos)
Ces îles ont joué un rôle crucial dans le cheminement de Darwin vers sa théorie de la sélection naturelle. En arrivant aux îles Galapagos en 1835 (plus précisément sur l'Archipel des Galápagos), Darwin a tout de suite été frappé par la diversité des animaux autour de lui. Pendant les cinq semaines qu'il a passé sur ces îles à observer les différents animaux, Darwin a pensé que la plupart de ces animaux avaient un ancêtre commun. Cette idée lui est venu en observant les tortues. Les différentes espèces de tortues qui se trouvaient sur ces îles se ressemblaient beaucoup. Il y a avait juste quelques différences d'anatomie, qui dépendent de la nourriture de l'espèce ou de son environnement.
Par exemple, les oiseaux qui ont des grands ou des petits becs sont différents parce que quelques uns mangent de grandes graines et les autres des plus petites (cf. annexe 3). Mais c'est seulement après son retour à Londres que Darwin établira cette théorie sur la radiation adaptative.
Il constatera que les êtres vivants sont liés par une arbre génétique (=l'arbre de l'évolution) et que chaque individu possède une individualité qui est liée à la capacité de survivre (la nourriture,la reproduction,...). Ce qui veut dire que, la variation est liée à l'adaptation. C'était le cas des tortues avec des longs cous qui vivaient sur les îles sèches et rocheuses. Tout cela mènera à la théorie que Darwin publiera quelques années après son voyage, celle de la sélection naturelle.

L'evolution des iguanes

Il a également découvert et observé, sur les îles Galápagos et en Équateur, quelques espèces d'iguanes terrestres et marines mais il n'a malheureusement pas pu observer l'iguane rose, qui l'aurait sans doute fort intéressé. En effet, ce nouveau genre remet en question la colonisation des Galápagos.

Cette espèce est présente de nos jours sur les flans du volcan Wolf, situé sur la grande île d'Isabella. Grâce à cela, les chercheurs ont pu de nouveau dater la séparation entre les genres d'iguanes aquatiques, terrestres et l'iguane rose. Mais une spécialisation aurait débuté il y a environ 10 millions d'années d'après la théorie de Darwin, qui dit qu'il faut du temps pour que les espèces évoluent. Le problème, c'est que les Galápagos n'existaient pas encore, les îles les plus anciennes datant d'environ 3.5 mio à 4 mio d'années. Du coup, les espèces ne peuvent pas avoir eu le temps de se spécialiser aussi rapidement. La seule solution étant alors que c'est directement l'iguane rose qui a colonisé ces îles.

Ces contradictions permettent de se questionner sur la colonisation des Galápagos, sans toutefois remettre en question la théorie de l'évolution.

La géologie et Darwin

Ce qu'écrit Darwin est incroyablement réaliste. Il est possible de marcher sur ses pas, de faire le même itinéraire. On voit ce qu'il a vu, on peut confirmer toutes ses remarques. Darwin était un fin observateur.

C'est pour cela que lors de son voyage, Darwin a décrit ses observations de la flore et de la faune mais également des reliefs et des paysages. Il faut noter que les publications de Darwin peuvent être lues d'un point de vue géographique car, bien qu'on en parle peu, une grande partie de ses travaux lors de son voyage a été de nature géologique et pas seulement évolutive.

Son œuvre est d'ailleurs souvent utilisé par certains géographes et a été d'une grande aide pour les littoralistes. Darwin avait proposé une théorie sur la formation des barrières coralliennes autour des îles et cette théorie proposée en 1835 s'est avérée correcte.

Il a réussi également a remarquer la variation du niveau d'eau en Patagonie. Au Cap Horn, en face d'Ushuaia, il a affirmé qu'une vallée avait été envahie par la mer et qu'une autre s'était surélevée, pour une différence de 600m entre les vallées.

Il a également décrit les 28 cratères de l'archipel des Galápagos et a donné une explication de la manière dont les cratères se sont formés. Son explication est "le changement". Selon lui, le changement est pluridirectionnel, il n'a pas de but, il ne se fait pas n'importe comment et ne se fait pas vers une finalité. Il décrit en faite que beaucoup de choses qui sont en succession les unes par rapport aux autres mais presque par hasard, permettent à l'environnement de changer de manière radicale. Donc, l'environnement change sans qu'on puisse y trouver quelque chose qui serait un ordre, une théologie.

Darwin a fait d'intéressantes observations en montrant ce que serait l'Europe si on y trouvait la même chose entre la Patagonie, Cap Horn et la Terre de Feu. Le but étant d'affirmer qu'il n'y a aucune logique entre ce que l'on trouve dans l'hémisphère nord et sud. Il faut donc considérer la terre comme un état, un milieu homogène.

En comparant les changements de la faune, flore et reliefs, Darwin affirma que les changements géologiques sont plus rapides, plus forts et plus soudains que les changements de l'évolution des espèces.

Poissons fossiles

Au début de la découverte des fossiles, ceux-ci étaient considérés comme étant des germes. Plus tard au début du 18ème siècle, cette théorie a été démentie et les fossiles ont été classifiés comme étant des restes organiques d'animaux ayant vécut auparavant. Darwin s'intéressait aux fossiles car ils auraient du lui permettre de tester sa théorie de l'évolution, mais celui-ci n'avait pas de fossiles de transition. Ceux-ci sont des formes rares de fossiles, car c'est un phénomène qui ne concerne qu'un petit nombre d'animaux et est de courte durée. Toutefois si Darwin serait encore en vie il aurait pu tester sa théorie, car à présent l'Homme a en sa en possession certains de ces fossiles de transition. Si Darwin s'y intéressait, c'était parce que les fossiles permettent en effet d'expliquer l'évolution et cela même si celle-ci ne se fait pas de manière linéaire.

Darwin s'est, entre autres, posé la question de l'existence des poissons plats comme par exemple la saule. Il s'agit de poissons qui ont les deux yeux sur la face arrière de la tête. Celà est dû à une migration des yeux du bas vers le haut. Selon Lamarck, cette migration représentait un avantage d'un point de vue évolutif. Selon Lamarque, cette migration d'un œil a pû être transmise à travers les génération grâce à la transmission des caractères acquis.

De plus Darwin a tenté de découvrir l'origine des baleines en faisant des suppositions. Une de celles-ci est que selon lui on peux imaginer qu'un ours ait pu donner un animal proche de la baleine. Il s'agissait donc de dire que pour obtenir une baleine ou une forme proche de la baleine, il y a du y avoir l'évolution d'un animal terrestre en animal amphibien et par la suite que ce dernier évolue en animal aquatique. En proposant cette solution Darwin s'était attiré plusieurs critiques de la part de ses collègues, mais au fond il n'avait pas tout à fait tort.

Les conclusions que Darwin a tiré de son voyage

Les observations de Darwin ont mis en évidence une certaine évolution et il par la suite conclu que le moteur de l'évolution est: LA SÉLECTION NATURELLE, c'est-à-dire que "celui qui subsiste est celui qui est le mieux adapté à son environnement et qui est capable d'avoir la descendance la plus fertile, la plus nombreuse, avec la plus faible mortalité infantile".

Darwin affirme que pour que la sélection naturelle fonctionne, il faut 4 choses:

• Les variations doivent être avantageuses
  
• Les animaux doivent pouvoir se croiser entre eux, donc qu'il y ait une population suffisante
  
• Il doit y avoir des changements lents dans les conditions physiques du milieu
  
• Elle doit dépendre de la compétition avec les autres espèces
  

(in "Origines des espèces")

Il faut noter que: La sélection naturelle est importante mais le milieu joue un rôle. Le problème est que l'on a tendance a regarder les conditions physiques d'un pays comme point essentiel. Les changements lents des conditions physiques sont importants mais les conditions physiques en elles-même ne sont pas essentielles. Ce qui est essentiel pour lui, ce sont les changements!

Qu'a fait Darwin à son retour en Angleterre ?

Dès son retour, Darwin a commencé à rédiger son ouvrage et en plus de cela, il a commencé à mener des expérimentations à l'intérieur de sa maison pendant plus de quarante ans. Il en a fait sur les plantes grimpantes (résistance des graines selon différents milieux), sur les vers de terre, les primes verts ou encore sur les fourmis.

Concernant les vers, il a tout d'abord expérimenté leur ouïe de façon pour savoir s'ils étaient dotés de ce sens. Pour ce faire, il a placé des vers sur son piano et il a commencé à jouer, mais les vers n'ont rien perçu. Il les a donc changé d'emplacement et il les a mis sous le piano. Il s'est avéré que quand il jouait du piano et quand les vers se trouvaient sous celui-ci, ils ressentaient des vibrations. Il a donc tiré la conclusion que les vers ne réagissent qu'à la perception des vibrations et pas au son lui-même.
Ensuite, il a tenté de montré la nécessité des vers pour nous les humains. Tout d'abord, il faut savoir que si nous disposons de terre végétale, c'est grâce à l'action des vers.

Il s'est posé la question du "comment les abeilles construisent leurs cellules". Il a donc entreprit une expérimentation sur celle-ci et il est arrivé à la conclusion qu'il existe une force qui permet d'arriver à la conformation des cellules.

On peut dés lors se poser la question : Y-a-t'il une intelligence animale?
Il semblerait que oui car, par exemple, pour les vers de terre, Darwin a coupé une feuille de papier et il a fait exprès de laisser un angle aigu, il a donc constaté que les vers prenait tout de suite celui-ci pour tracté.

Après sa mort, les recherches ont continué à avancer à grands pas. Aujourd'hui, il reste encore des énigmes à résoudre qui auraient suscité un grand intérêt chez Darwin.

• 4BIOS02: Simon, Paul-Alain, Kevin, Thierry
• 4BIOS03: Vitalia, Jairo, David

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