« Fermentation 2BIOS02 » : différence entre les versions
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Lors de notre première expérience, nous avons pu constater que nos résultats différaient selon la variable que nous avons modifié. | Lors de notre première expérience, nous avons pu constater que nos résultats différaient selon la variable que nous avons modifié. | ||
En effet,dans le premier tube A contenant de la levure et du glucose, à 37°C, le ballon a gonflé. Ce qui laisse présager une présence de CO2 dans le ballon. Cela nous montre que la fermentation a bien eu lieu puisque la fermentation alcoolique se définit par C6H12O6(glucose)+ 2ATP + 2P → 2CO2 + 2CH3CH2OH (éthanol)+ 2 ATP +. <br>Nous voyons donc comment la fermentation fonctionne puisqu'elle à réunit tous les facteurs à son bon déroulement à savoir: source de carbonne(glucose), une température idéale de fermentation entre 35 °C 40 °C, présence d'organismes vivants erffectuant la fermentation, etc.<br> | En effet, dans le premier '''tube A''' contenant de la levure et du glucose, à 37°C, le ballon a gonflé. Ce qui laisse présager une présence de CO2 dans le ballon. Cela nous montre que la fermentation a bien eu lieu puisque la fermentation alcoolique se définit par C6H12O6(glucose)+ 2ATP + 2P → 2CO2 + 2CH3CH2OH (éthanol)+ 2 ATP +. <br>Nous voyons donc comment la fermentation fonctionne puisqu'elle à réunit tous les facteurs à son bon déroulement à savoir: source de carbonne(glucose), une température idéale de fermentation entre 35 °C 40 °C, présence d'organismes vivants erffectuant la fermentation, etc.<br> | ||
Dans le tube B, il n'y a pas eu de fermentation puisque nous avons retiré le glucose et ainsi celle-ci n'a pa pu se faire, étant donné qu'il lui manquait un des produits | Dans le '''tube B''', il n'y a pas eu de fermentation puisque nous avons retiré le glucose et ainsi celle-ci n'a pa pu se faire, étant donné qu'il lui manquait un des produits de départ; c'est pourquoi le ballon n'a pa gonflé.<br>Dans le '''tube C''' nous n'avons pas détecter de fermentation, et donc le ballon n'a pas gonflé. En effet, la levure est un champignon unicellulaire apte à provoquer la fermentation des matières organiques animales ou végétales. Cependant la température optimale de culture des levures se situe en général entre 25 et 30°C, ainsi lorsque la température est inférieure (ici proche de 0°C), la levure n'est plus apte à provoquer la fermentation.<br>Dans le cas du '''tube C'''', nous voyons que la fermentation a eu lieu, par le gonflement du ballon. En effet, les conditions necéssaires à la fermentation étaient à nouveau réunies: température, glucose. L'exposition du tube C à 0° n'a pas tué mais endormi les levures, ce qui fait que quand nous avons replacé ce tube à une température d'environ 37°C, la levure a repris son activité métabolique de fermentation car la température était propice.<br> | ||
Le ballon du tube D, qui était à température ambiante, a également gonflé. Nous voyons ainsi que la fermentation avait les conditions nécessaires pour bien se dérouler. <br> | Le ballon du '''tube D''', qui était à température ambiante, a également gonflé. Nous voyons ainsi que la fermentation avait les conditions nécessaires pour bien se dérouler.<br> | ||
Le ballon du tube E n'a quant à lui pas gonflé. En effet le tube était à 60°C et les levures ne sont pas thermorésistantes donc nous avons tué la plupart des levures à cause de la | Le ballon du '''tube E''' n'a quant à lui pas gonflé. En effet, le tube était à 60°C et les levures ne sont pas thermorésistantes donc nous avons tué la plupart des levures à cause de la température trop élevée du milieu. Nous avons pu cependant observer au microscopes qu'après être sorties environ 10 minutes de l'eau a 60°, les levures n'étaient pas tuées car elles se sont remises à bouger. On peut donc constater que nous ne les avons pas laissé assez longtemps dans un milieu a 60°C. | ||
Pourtant, la destruction cellulaire commence dès 52°C, c'est pourquoi elles n'étaient plus | Pourtant, la destruction cellulaire commence dès 52°C, c'est pourquoi elles n'étaient plus aptes, pour certaines d'entres elle, à fermenter. | ||
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Version du 22 mai 2008 à 12:12
Introduction
La fermentation est une réaction biochimique de conversion de l'énergie chimique contenue dans une source de carbone (glucose souvent) en une autre forme d'énergie directement utilisable par la cellule en l'absence de dioxygène (milieu anaérobie).
Nous allons observer une fermentation alcoolique de la levure dans différents milieux. Pour que celle-ci ait lieu, il faut mettre des levures dans des milieux dépourvus d'oxygène (=anaérobie) à une température idéale de 35°C à 40°C.
La levure utilisée dans notre expérience est un champignon unicellulaire apte à provoquer la fermentation des matières organiques animales ou végétales appelée: Saccharomyces cerevisae ou levure boulangère. Les levures sont employées pour la fabrication du vin, de la bière, des spiritueux, des alcools industriels, du pain et d'antibiotiques.
La glycolyse est la dégradation d'une mole de glycose en deux moles de pyruvates: C'est une voie catabolique qui existe dans toutes les cellules, c'est le premier stade de la respiration cellulaire par aérobie, dans un milieu oxygéné ou le processus cellulaire s'effectuant en présence de dioxygène.
de la fermentation par anaérobie dans un milieu privé de oxygène ou le processus cellulaire s'effectuant en absence de dioxygène.
Dans un premier temps, les levures libèrent des enzymes qui permettent la transformation des sucres en glucose, la base de la fermentation. Le glucose est alors transformé en acide pyruvique (=pyruvate), par la glycolyse. La fermentation en absence d'oxygène peut prendre deux vois différentes: la fermentation lactique et la fermentation alcoolique. Dans le cas présent nous sommes en présence d'une fermentation alcoolique qui se définit par la conversion du pyruvate en éthanol, cela se fait en deux étapes. D'abord on a du CO2 qui est enlevé du pyruvate ensuite...
KaltrinaI 15 mai 2008 à 13:15 (MEST)
bon début. il faut développer le déroulement de la glycolyse et des étapes de la fermentation
Le but de notre expérience est de tout d'abord d'apprendre à faire un expérience sans protocole ainsi que d'observer si il y aura dégagement de CO2. Si c'est le cas, notre expérience aura fonctionné.
RaniaER 14 mai 2008 à 18:44 (MEST)
bon début. Penser peut-être à réorganiser quelque peu les propos et à mentionner le nom de la levure... Saccharomyces cerevisae... à vous la suite!Pierre.brawand 13 mai 2008 à 22:47 (MEST)
Matériel
- levure boulangère diluée
- solution de glucose 20%
- béchers, Erlenmeyers, cylindres gradués
- Ba(OH)2: hydroxyde de baryum
- pipettes plastiques
- paraffine
- ballons
- bains marie à 37° et 60°C
- agitateur magnétique
- thermomètre
- bac avec des glaçons
- système pour Expérience Eau de Chaux
- microscope
- appareil photo numérique de SuperDom
- etc...
Méthodes
Nous avons fais deux expériences différentes afin de voir et comprendre la fermentation:
- Dans la première expérience nous avons créer 7 conditions expérimentales, en mélangeant de la levure diluée avec du glucose ou/et de l'eau dans des bechères gradués. Nous avons ensuite bouché les différents erlenmeyers avec des ballons. Ceci ayant pour but d'observer si les ballons gonflent ou pas, pour montrer si une fermentation se produit. Puis nous avons placé ces différentes conditions expérimentales obtenues à différentes températures, à savoir 37°C, 60°C, 0°C,et enfin à la température ambiante de la classe. Afin d'observer si la température joue un certain rôle dans la fermentation.
- Pour la deuxième expérience, nous avons testé deux échantillons; l'un avec de la levure diliée avec de l'eau et l'autre est de la levure ainsi que du glucose. Nous avions à disposition un certain système pour isoler l'eau de chaux grâce à de la paraffine.
On a ensuite varié soit la température, soit la concentration de glucose. Il est important de ne pas faire varier n'importe laquelle de ces variables, mais seulement une à la fois, afin d'avoir un indicateur de départ et ainsi de ne pas s'y perdre dans nos variations.
RaniaER 14 mai 2008 à 18:54 (MEST)
Expérience 1
Conditions testées
- A: 50mL levures; 50mL glucose; 37°C
- B: 50mL levures; 50mL eau; 37°C
- C: 50mL levures; 50mL glucose; 0°C
- C': 50mL levures; 50mL glucose; 0°C (pendant 33 minutes) puis déposé à 37°C
- D: 50mL levures; 50mL glucose; 20°C
- E: 50mL levures; 50mL glucose; 60°C pendant 10' puis 20°C
Résultats
Read-out: gonflement du ballon
- A: oui
- B: non
- C: non
- C': oui après mise à 37°C
- D: oui
- E: non
veillez à définir ces résultats avec précisionPierre.brawand 9 mai 2008 à 16:33 (MEST)
Expérience 2
L'expérience avec l'eau de chaux. L'eau de chaux (2mL) est isolée du milieu par de la paraffine
- F: 50mL levures; 50mL glucose; 20°C
- G: 50mL levures; 50mL eau; 20°C
Résultats
Read-out: coloration de l'eau de chaux et bulles (dégagement de CO2).
- F: bulles + eau devient trouble; formation d'un précipité
- G: rien
à vous d'écrire quelque chose!Pierre.brawand 9 mai 2008 à 16:34 (MEST)
Expérience 3
Observation des levures au microscope optique avec ou sans chauffage à 60°C.
dessin d'observation? si oui, à quel grossissement?Pierre.brawand 13 mai 2008 à 23:03 (MEST)
Pour la deuxième experiance nous voulions aussi observer la fermentation mais d'une autre manièere. En effet nous avons pris
Résultats et Discussion
Lors de notre première expérience, nous avons pu constater que nos résultats différaient selon la variable que nous avons modifié.
En effet, dans le premier tube A contenant de la levure et du glucose, à 37°C, le ballon a gonflé. Ce qui laisse présager une présence de CO2 dans le ballon. Cela nous montre que la fermentation a bien eu lieu puisque la fermentation alcoolique se définit par C6H12O6(glucose)+ 2ATP + 2P → 2CO2 + 2CH3CH2OH (éthanol)+ 2 ATP +.
Nous voyons donc comment la fermentation fonctionne puisqu'elle à réunit tous les facteurs à son bon déroulement à savoir: source de carbonne(glucose), une température idéale de fermentation entre 35 °C 40 °C, présence d'organismes vivants erffectuant la fermentation, etc.
Dans le tube B, il n'y a pas eu de fermentation puisque nous avons retiré le glucose et ainsi celle-ci n'a pa pu se faire, étant donné qu'il lui manquait un des produits de départ; c'est pourquoi le ballon n'a pa gonflé.
Dans le tube C nous n'avons pas détecter de fermentation, et donc le ballon n'a pas gonflé. En effet, la levure est un champignon unicellulaire apte à provoquer la fermentation des matières organiques animales ou végétales. Cependant la température optimale de culture des levures se situe en général entre 25 et 30°C, ainsi lorsque la température est inférieure (ici proche de 0°C), la levure n'est plus apte à provoquer la fermentation.
Dans le cas du tube C', nous voyons que la fermentation a eu lieu, par le gonflement du ballon. En effet, les conditions necéssaires à la fermentation étaient à nouveau réunies: température, glucose. L'exposition du tube C à 0° n'a pas tué mais endormi les levures, ce qui fait que quand nous avons replacé ce tube à une température d'environ 37°C, la levure a repris son activité métabolique de fermentation car la température était propice.
Le ballon du tube D, qui était à température ambiante, a également gonflé. Nous voyons ainsi que la fermentation avait les conditions nécessaires pour bien se dérouler.
Le ballon du tube E n'a quant à lui pas gonflé. En effet, le tube était à 60°C et les levures ne sont pas thermorésistantes donc nous avons tué la plupart des levures à cause de la température trop élevée du milieu. Nous avons pu cependant observer au microscopes qu'après être sorties environ 10 minutes de l'eau a 60°, les levures n'étaient pas tuées car elles se sont remises à bouger. On peut donc constater que nous ne les avons pas laissé assez longtemps dans un milieu a 60°C.
Pourtant, la destruction cellulaire commence dès 52°C, c'est pourquoi elles n'étaient plus aptes, pour certaines d'entres elle, à fermenter.
Conclusion
Cette expérience nous a permis d'observer un dégagement de CO2 par le biais des ballons qui ont gonflé. Nous avons pu observer que le dégagement de CO2 dépend de la température dans laquelle la fermentation se fait.
Nous n'avons cependant pas fait de tube de contrôle ce qui est une erreur de notre part: ce contrôle nous aurit permis de valider nos résultats d'une meilleure manièère.
Il aurait été intéressant d'essayer cette fermentation alcoolique avec un autre organisme que de la levure: on aurait très bien pu essayer avec d'autres agents aptes à faire de la fermentation alcoolique tels que les bactéries.
Finalement, nous aurions également pu tester la fermentation lactique en transformant du lait en yaourt ou en fromage frais par exemple.