Constructivisme critique

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Le constructivisme critique regarde le constructivisme dans un environnement culturel et social, mais rajoute une dimension critique ayant pour but de réformer ces environnements afin d'améliorer le succès du constructivisme appliqué à un référent. Taylor (1996) décrit le constructivisme critique comme une épistémologie sociale qui adresse le contexte socio-culturel de la construction de la connaissance et s'en sert comme référence pour une réforme culturelle. Cela confirme le relativisme du constructivisme radical et identifie l'apprenant comme étant suspendu dans un système sémiotique similaire à ceux identifiés dans le constructivisme social et le culturel. A cela le constructivisme critique rajoute un accent sur les actions pour un changement de l'enseignant apprenant. C'est un cadre utilisant la théorie critique de Jurgen Habermas pour aide à rendre les mythes culturels potentiellements plus évidents, et par conséquent plus ouverts aux question à travers la conversation et la réflexion auto-critique.
Une part importante de ce cadre est la promotion de l'éthique communicative, c'est-à-dire, les conditions pour établir le dialogue orienté vers l'arrangement de la compréhension mutuelle (Taylor, 1998). Les conditions impliquent : un souci primaire à maintenir l'empathie, s'inquiéter et croire aux relations; un engagement au dialogue qui vise à réaliser l'arrangement réciproque des buts, intérêts et normes ; et un souci pour la conscience critique des règles souvent invisibles de la salle de classe, y compris des mythes sociaux et culturels. Ceci permet l'examen raisonnable des "réclamations souvent implicites à la légitimité" des participants, spécialement ceux dérivés des institutions sociales et de l'histoire (Taylor, 1996).

Les mythes culturels sont répandus dans les systèmes d'éducations actuels (Taylor, 1996):

  • Le mythe rationaliste de la raison froide – dans lequel la connaissance est vue comme une découverte d'une vérité externe. Cela peut conduire à l'image de l'enseignant dans un rôle central de transmission de vérités objectives aux apprenants. Cette philosophie ne favorise pas la clarification de la pertinence avec les vies des étudiants, mais favorise au contraire un programme d'étude à délivrer.
  • Le mythe du contôle strict – qui rend le rôle du professeur de classe comme responsable et "enferme les enseignants et les apprenants dans une hiérarchie de puissance excessivement asymétrique, conçue pour reproduire, plutôt que pour faire bouger, la culture établie".

Ensemble, ces mythes produisent une culture qui représente l'enseignement et l'apprentissage en classe comme "un voyage à travers des paysages préconstruits". La modification de tels environnements indélogeables pour réduire ces mythes et promouvoir des approches basées sur le constructivisme est problématique, en raison de la nature de l'auto-renforcement de l'administration, et les effets d'une culture plus large. Tylor (1996) plaide pour une approche optimiste, et pour que les enseignants travaillent ensemble à reconstruire la culture d'éducation plutôt que chacun dans leur coin.

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Références

Dougiamas, M. (1998). A journey into Constructivism, http://dougiamas.com/writing/constructivism.html

Taylor, P. (1996) Mythmaking and mythbreaking in the mathematics classroom, In: Educational Studies in Mathematics 31, pp 151-173

Taylor, P. (1998) Constructivism: Value added, In: B. Fraser & K. Tobin (Eds), The International handbook of science education, Dordrecht, The Netherlands: Kluwer Academic