« Cahiers de Laboratoire Électroniques » : différence entre les versions

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Enfin, il augmente énormément la transparence de la recherche et le niveau de responsabilité des chercheurs qui doivent se préoccuper aussi de documenter leurs études afin de les rendre ouvertes, accessibles et reproductibles aux yeux des communautés scientifique et académique: un CLE permet par exemple de collecter les données directement depuis les équipements de laboratoire, sans sortir de l’environnement de recherche et des outils qu’y sont consacrés.
Enfin, il augmente énormément la transparence de la recherche et le niveau de responsabilité des chercheurs qui doivent se préoccuper aussi de documenter leurs études afin de les rendre ouvertes, accessibles et reproductibles aux yeux des communautés scientifique et académique: un CLE permet par exemple de collecter les données directement depuis les équipements de laboratoire, sans sortir de l’environnement de recherche et des outils qu’y sont consacrés.
==Inconvenientes==
==Inconvénients==
La gestion d’un CLE peut créer aussi certaines difficultés au chercheur proprement engagé dans la recherche mais aussi aux personnes qui doivent avoir accès aux données. D’abord l’utilisation d’un cahier de laboratoire électronique est plus compliqué que celle d’un cahier papier car elle implique l’installation d’un logiciel plus ou moins difficile à gérer selon les cas. Cela signifie que des compétences informatiques pourraient être demandées aux chercheurs, mais il n’est pas toujours sûr qu’ils en disposent. Notons ici que ces logiciels ne s’installent pas aussi simplement que n’importe quel autre programme informatique. La plupart d’entre eux demande une installation sur un serveur externe afin de pouvoir accéder aux données sécurisées n’importe où à travers le monde. Certains CLE cependant peuvent être utilisés via un navigateur internet standard ([https://scinote.net/ sciNote]). Mais en tout cas, l’installation de ces logiciels sont généralement plutôt exigeantes: il faut d’abord préparer l’ordinateur à accueillir ce genre de programmes.  
La gestion d’un CLE peut créer aussi certaines difficultés au chercheur proprement engagé dans la recherche mais aussi aux personnes qui doivent avoir accès aux données. D’abord l’utilisation d’un cahier de laboratoire électronique est plus compliqué que celle d’un cahier papier car elle implique l’installation d’un logiciel plus ou moins difficile à gérer selon les cas. Cela signifie que des compétences informatiques pourraient être demandées aux chercheurs, mais il n’est pas toujours sûr qu’ils en disposent. Notons ici que ces logiciels ne s’installent pas aussi simplement que n’importe quel autre programme informatique. La plupart d’entre eux demande une installation sur un serveur externe afin de pouvoir accéder aux données sécurisées n’importe où à travers le monde. Certains CLE cependant peuvent être utilisés via un navigateur internet standard ([https://scinote.net/ sciNote]). Mais en tout cas, l’installation de ces logiciels sont généralement plutôt exigeantes: il faut d’abord préparer l’ordinateur à accueillir ce genre de programmes.  



Version du 1 novembre 2017 à 13:55

Introduction

Qu'est-ce qu'un cahier de laboratoire électronique?

Les Cahiers de Laboratoire Électroniques (CLE) (ELN - Electronic laboratory notebook en anglais) sont des logiciels ayant pour but de remplacer les cahiers laboratoire papier, c’est-à-dire les “journaux” où les chercheurs prennent note des détailles de leurs expériences et leurs résultats pour laisser des traces concernantes leurs recherches. En gros, ce qu’avant l’on faisait en utilisant papier et crayon peut se faire dorénavant à travers des logiciels spécifiques, soit propiétaire soit open source.

Le but principal ne change pas. Il s’agit toujours de rendre une recherche accessible et réplicable dans toutes ses démarches. En revanche, ce qui a changé est le moyen de travail. L’innovation consiste à avoir créé des environnements numériques spécifiquement consacrés à stocker et archiver les données d’une étude en train d’être menée.

Jusqu’à présent, dans la plupart des cas les cahiers de laboratoire sont utilisés par les scientifiques, les ingénieurs et les techniciens afin de documenter les recherches, les expériences et les procédures effectuées dans leurs laboratoires. Mais aussi dans la R&D du secteur privé. Depuis près d’une quinzaine d’années des cas sporadiques d’utilisation des cahiers digitales dans l’enseignement supérieur ont été enregistrés.

Aujourd’hui la quantité croissante de données de recherche (research data ou data collection en anglais) a fait énormément croître le recours à ces outils dans tous les domaines de la connaissance: qui ce soit le domaine scientifiques ou celui des sciences humaines et sociales.

Le secteur juridique y fait également recours : un cahier de laboratoire est en effet souvent maintenu pour être un document légal et peut être utilisé dans un tribunal comme preuve en cas de besoin. À l'instar d’un carnet d'un inventeur, le cahier des notes digitale pourrait servir d’appui aussi pour les poursuites en matière de brevets et les litiges de propriété intellectuelle.

Les objectifs principaux

Un CLE garantit un système de gestion et de protection des données d’une recherche. Il fournit aussi une flexibilité organisationnelle permettant d’apporter des changements au fur et à mesure que la recherche se poursuit.

Il est généralement préférable de ne pas avoir des architectures trop rigides d’utilisation ou, encore pire, fixes et impossible à modifier sur la base d’exigences spécifiques. En plus, la possibilité de partager les données serait aussi appréciable dans certaines projets de recherche collaboratifs nécessitant, à terme, des conditions de partage.

Mais il est vrai que ces objectifs généraux créent à la fois des simplifications des processus d’investigation et des barrières difficilement surmontables selon les domaines, voir sujets de recherche. Voilà pourquoi il y a une prolifération d’outils, soit propriétaires, soit open-source. Les premiers visent à s’adapter à des exigences particulières. Les deuxièmes ont libre accès, mais ils sont plus génériques.

En tenant compte de ce principe nous cherchons à évaluer ci-dessous les avantages et inconvénients liés à l’utilisation des cahiers de laboratoire électroniques.

Avantages

Un environnement numérique consacré à sauvegarder les données d’une recherche a l’avantage d’augmenter la traçabilité des données, de pouvoir remonter au database et encore de permettre de manipuler les métadonnées de la recherche. Il ouvre la porte à des fonctions de recherche textuelle beaucoup plus rapides et avancées. Mais surtout, il simplifie le processus d’entrée des données en variant l’éventail des supports informatifs à insérer (images, films, séquences techniques, etc).

Enfin, il augmente énormément la transparence de la recherche et le niveau de responsabilité des chercheurs qui doivent se préoccuper aussi de documenter leurs études afin de les rendre ouvertes, accessibles et reproductibles aux yeux des communautés scientifique et académique: un CLE permet par exemple de collecter les données directement depuis les équipements de laboratoire, sans sortir de l’environnement de recherche et des outils qu’y sont consacrés.

Inconvénients

La gestion d’un CLE peut créer aussi certaines difficultés au chercheur proprement engagé dans la recherche mais aussi aux personnes qui doivent avoir accès aux données. D’abord l’utilisation d’un cahier de laboratoire électronique est plus compliqué que celle d’un cahier papier car elle implique l’installation d’un logiciel plus ou moins difficile à gérer selon les cas. Cela signifie que des compétences informatiques pourraient être demandées aux chercheurs, mais il n’est pas toujours sûr qu’ils en disposent. Notons ici que ces logiciels ne s’installent pas aussi simplement que n’importe quel autre programme informatique. La plupart d’entre eux demande une installation sur un serveur externe afin de pouvoir accéder aux données sécurisées n’importe où à travers le monde. Certains CLE cependant peuvent être utilisés via un navigateur internet standard (sciNote). Mais en tout cas, l’installation de ces logiciels sont généralement plutôt exigeantes: il faut d’abord préparer l’ordinateur à accueillir ce genre de programmes.

Plus en général, la gestion électronique risque d’être trop standardisée : l'insertion des données dans des architectures rigides difficiles à adapter aux exigences spécifiques de certaines recherches peut poser problème.

Sur le plan financier par contre, dans les cas de logiciels propriétaires, l’achat peut poser des problèmes de coûts et d’investissements.

Finalement la gestion partagée d’un CLE peut créer des problèmes au niveau de définition des droits et restrictions d’accès et aussi au niveau de gestion des droits d’auteur. Un dernier inconvénient est celui du stockage à long terme des données. En effet, les recherches scientifiques de nos jours amassent une énorme quantité de données. Ce pourquoi, avant d’utiliser un CLE, il faut prendre en compte la capacité de stockages des machines et ordinateurs utilisés.