Suicide de personnes souffrant de troubles psychiques durant la détention. Centre suisse de compétences pour les droits humains.(2012)

De DeWiki
Révision datée du 8 novembre 2014 à 18:42 par Margot Roche (discussion | contributions) (Page créée avec « Il existe une loi qui spécifie qu'une personne atteinte de troubles psychiatriques doit être détenu dans un centre pénitencier spécifique et non-ordinaire. Ainsi, si... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Il existe une loi qui spécifie qu'une personne atteinte de troubles psychiatriques doit être détenu dans un centre pénitencier spécifique et non-ordinaire. Ainsi, si cette personne est détenu dans une prison "normal", le suicide de celle-ci aurait du être connu par les autorités.

Voici les deux lois :

La détention d’une personne atteinte de troubles psychiques dans un établissement pénitentiaire ordinaire constitue une violation du droit à la vie (art. 2 CEDH) lorsque cette personne se suicide et que les autorités connaissaient ou auraient dû connaître le risque de suicide. L’internement d’une personne atteinte de troubles psychiques au sens de l’art. 5 al. 1 lit. e CEDH doit être effectué dans un établissement approprié compte tenu de son tableau clinique. Il y a eu un jeune schizophrène qui a été mis dans une prison ordinaire sans aucun soin ou accompagnement spécifique lié à sa maladie. C'est dans cette prison "ordinaire" qu'il a mis fin à ses jours. La prison n'a pas tenu compte de ces spécificités. En effet, il n'a pas été présenté à un psychiatre à son arrivée en prison. Il a été placé dans une cellule collective de trois personnes sans tenir compte de sa schizophrénie paranoïde. Il n'a pas reçu l'attention nécessaire que tout détenu présentant une maladie mentale aurait besoin.