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J'ai enlevé les questions qui se trouvaient dans la rubrique Plan de recherche 2011.
J'ai enlevé les questions qui se trouvaient dans la rubrique Plan de recherche 2011.
==  -- [[Utilisateur:AdelinaGjini|AdelinaGjini]] 22 novembre 2010 à 13:50 (CET) ==
En relisant l'article de l'année dernière"Pionniers de l'intégration scolaire des enfants handicapés à Genève" une phrase de Ms Vaney m'a interpellé. Il dit que "''intégration est la même pour une personne immigrée que pour une personne atteinte de trisomie." Les deux sont handicapés sociaux, car ils ne jouent pas un rôle dans la société.''"''
Je me pose la question du sens que le mot handicapé prend à notre époque? Quelle place en pourcentage elle acquérir et dans quelles situations?
En sachant que au niveau des besoins, s'informer, communiquer, se mouvoir, une personne trisomique et une personne immigrée ont des besoins très différents dans leur forme, temporalité et duré.

Version du 22 novembre 2010 à 14:50

Ecrivez!!!!

On pense en écrivant, structure, défini, harmonise, échange....

Etudiant(e)s 2011:

-- Ruchat 3 octobre 2010 à 16:08 (CEST)

Ne désirant pas influencer votre perception de l'objet étudié, j'attends impatiemment vos commentaires et propositions pour avancer des objectifs pour notre atelier wiki. Personnellement, je serais favorable à un approfondissement de cette même thématique, même si elle peut être abordée différemment et avec d'autres acteurs/trices comme il en a été question pendant le cours. A vos "plumes"!

Proposition

(F.Tchéraz)

Je traîne un peu la patte, désolé, je n'ai pas encore fini de lire l'article de 2010. Par contre j'ai lu celui sur le concept de génération. Personnellement je le trouve un peu vague ce concept. Je vois bien son utilité quand on veut parler d'un groupe de personnes ayant vécu un moment d'historique (et social) d'une façon contemporaine, quand on veut pointer rapidement une époque avec ses protagonistes. C'est peut être un bon moyen de présenter d'une façon "macro" les faits mais est-ce vraiment un instrument de travail suffisamment précis ensuite? Je vais bien sûr d'abord finir de lire l'article sur les pionniers avant de continuer à déprécier le concept de "génération". Pour ma part, j'ai trouvé l'idée de travailler sur le concept d'"intégration" très intéressante : son apparition, son acception au fil du temps (pourquoi d'abord des institutions - est-ce que les institutions reconduisent réellement un geste de ségrégation ou constituent-elles déjà malgré tout, pour les résidents et leurs familles par exemple, une marge d'intégration, un premier seuil de reconnaissance (social, politique...).

Je vais m'empresser de finir la lecture de l'article sur les pionniers pour chercher d'autres propositions ou approfondir celle que j'ai mis en avant.

Re: Proposition -- KLopez 12 octobre 2010 à 19:58 (CEST)

Avec un peu de retard, je m'y mets enfin...Pour moi, l'idée de travailler le parallèle entre le discours sur l'"intégration" alors que de nouvelles institutions s'ouvraient me semble également très intéressante. A ce propos, je me pose la question suivante: Est-ce dû à un décalage entre les concepts ou idées que les penseurs peuvent défendent et la mise en place longue et difficile de ce type de concepts? De ce fait, s'intéresser aux générations nous permettra peut-être de comprendre l'évolutions des idées dans la société et les difficultés rencontrées pour mettre en place des concepts tels que l'"intégration".

-- Tcheraz4 24 octobre 2010 à 13:02 (CEST)

Difficile de se mettre à l'ouvrage. Personnellement, avant de publier quoi que se soit dans l'article 2011, j'ai besoin de pouvoir prendre un temps de mise au point. Avant de finaliser un texte, je passe personnellement par plusieurs étapes : copies de citations, mots clés, quelques phrases de mises en formes... Le côté décousu et désorganisé de ma pensée entrain de chercher à se formuler a toujours été une affaire privée. C'est pourquoi, même si sur le principe je trouve l'idée de participer à une "intelligence collective" très intéressante, j'éprouve du mal à "partager" cette étape de pré-formalisation, quand bien même elle ne serait qu'une saisie inachevée à retravailler plus tard. Résistance donc, liée certainement à une forme de "pudeur" héritée d'un type d'enseignement ou l'on juge avant tout le "produit fini", le texte achevé, nettoyé, lisse.

Je me propose pour l'instant d'écrire les choses comme elles viennent, quitte à les ranger plus tard dans les sections où elles devront être déposées (bibliographie, article...)De cette façon, je serai plus à même de contribuer à l'avancée du travail.

En ce qui concerne la bibliographie, deux ouvrages insistant sur les liens entre mémoire et génération : - ATTIAS-DONFUT, Claudine, Sociologie des générations, L'empreinte du temps, Paris, PUF, 1988. - NORA, Pierre, "La génération", in : Les lieux de mémoire, sous la direction de NORA Pierre, Paris, Gallimard, 1992, vol.III, pp. 931-971.

Citation tirée du premier ouvrage (p.172) : " Les discours sociaux sur les générations s’inscrivent dans la production par la société de sa propre mémoire : les représentations collectives associant des tranches d’histoire à des générations données sont autant de marqueurs du temps vécu, structuré, mémorisé. » ex : « Aujourd’hui, à la fin des années 80, on se souvient des années 60, vingt ans après, et on procède à des bilans. Le regard distancié sur ces deux dernières décennies se plaît à des reconstructions qui modèlent, après coup, la génération des années 60 en lui offrant une image d’elle-même composée de ce dont les années 80 se souviennent. »

Pour ces auteurs, la "génération" est un objet construit, qui s'effectue principalement : soit sur la base d'une mémoire collective (celle des acteurs en questions, par les acteurs eux-mêmes) soit sur un travail de recherche et de reconstruction (histoire, sociologie...) par le biais des archives et des témoignages. Pas de génération "spontanée" donc, mais toujours un effort de lisibilité historique, avec les risques inhérents à ce type de construction a posteriori, réduction et simplification.

A part ce repérage bibliographique, j' ai trouvé un texte qui utilise le concept de "génération" en histoire littéraire. J'y reviendrai prochainement.

J'ajoute enfin que j'ai transmis le petit mémoire sur la création du foyer de Clair-Bois à Daniel Schneider pour qu'il le mette en ligne.

C'est tout pour aujourd'hui, en espérant que ces quelques remarques auront un effet libérateur sur mes contributions futures.

-- Ruchat 26 octobre 2010 à 15:34 (CEST)

Je comprends bien ces résistances. Mais rien ne vous empêche, même si cela est fortement déconseillé par Daniel Schneider, d'écrire en word dans une page séparée pour mettre de l'ordre, structurer votre propre pensée) et après coller votre propre texte dans le texte commun. Ce serait une première étape. Mais idéalement, il s'agit de "s'adosser" les uns aux autres. Or, si vous n'écrivez pas comment les autres peuvent-elles écrire? Et ainsi construire cette intelligence collective. Personnellement, j'attends vos interventions avant de poursuivre, car selon les directions que vous allez développer je m'y adapterai. Il faut donc vous y mettre bientôt.!

-- Tcheraz4 29 octobre 2010 à 15:00 (CEST)

Encore des bouts de réflexions :

Intégration sociale

L' « intégration » question politique. Des moyens, des lois concourent à en faire un enjeu social d'importance. Concept normatif (il s'agit d'intégrer au tissu social dit ordinaire, normal, des éléments marginaux, rejetés, méconnus, exclus. Concept d'homogénéisation sociale, de justice sociale, l' « intégration » se propose de réduire ou de rendre étanche les marges d'une société trop attachée à une définition saine et perfectible d'elle même. (vite dit, travailler)

Toutefois, derrière ce programme politique global...

L'intégration des « jeunes délinquants » ne suppose pas les même moyens que l' intégration des personnes en situation de handicapante. (est-ce une bonne question?) spécificité des moyens. Important (ou pas) de spécifier?

Quelle définition (conceptuelle, juridique,sociale) existent de l'intégration ?

Pionniers de l'intégration sociale ? (handicap, déficience intellectuelle...)

Pourquoi ? Par rapport à quoi, à quelle situation antécédente ?Rien avant ? Rien ? = pas de lieux, de lois, de connaissances médicales, éducatives ? Acteurs de l'intégration :

a) les parents
b) les professionnels (médecins, éducateurs, instituteurs...)
c)les politiques ou/et personnes d'influence
d)les chercheurs?

a) les parents : ? acteurs les plus « pragmatiques », soucieux de l'avenir de leurs enfants. Reconnaissance sociale. Ne veulent pas que leurs enfants soient exclus, se battent pour la création de lieux, de structures d'accueil. Associations fin des années 50. questions à poser ? En dehors de l'urgence de leurs situations parentales, l' intégration (au sens politique, de programme social) ? Les parents se battent avant tout pour les conditions d'existence de leurs enfants (discours pragmatique). Base évidente de l'action d'intégration. Mais le discours militant sur l'intégration en générale comme on l'entend à l'uni, en politique et ailleurs, n'est pas forcément celui des parents. Je pense par exemple à l'investissement énorme des parents avant que des structures soient construites ( à Genève par edx Aigues-Vertes, Clair-Bois). Les parents participaient activement au comités d'actions etc... Aujourd'hui, les structures existent, et les parents, sont souvent heureux de pouvoir s'appuyer sur ces structures existantes , sans pour autant chercher à militer activement pour l'intégration de leurs enfants (la professionnalisation des structures fait que les parents ont moins besoin de s'impliquer dans l'organisation de ces dernières). Plusieurs degrés de discours sur l'intégration, variant suivant l'implication, l'urgence auxquelles font face les acteurs. Qu'est-ce que je veux dire ? Pas la même chose d'entendre parler Mme Châtelanat de l'intégration et un parent d'enfant en situation de handicap. D'un côté, vision méta et militante, de l'autre vision micr-systé. (Surement des exemples de parents qui réunissent les deux.) « professionnalisation » du discours sur l'intégration? Ou l'intégration est une question de politique sociale, alors que les parents agissent avant tou sur des questions de conditions d'existences sociales. Intégration = lien entre certaines pratiques et discours/vision ....

-- Tcheraz4 31 octobre 2010 à 13:02 (CET)

Histoire et "génération"

Je me trouve mal à l'aise avec les différentes consignes.

Avant de penser en terme de « génération », on pourrait déjà s'engager à essayer d'analyser un contexte précis : les années 60-70 en Suisse romande, contexte démographique et économique, et aussi au niveau des structures et des institutions sociales disponibles, des lois existantes, des mouvements, associations, les différents acteurs... cet état des lieux donnerait déjà une matière, quelque chose sur quoi travailler avant de proposer un concept opératoire (« génération ») dans lequel on va essayer tant bien que mal d'ordonner toute une série d'acteurs différents (des parents, des professionnels, des militants...). Ce qui personnellement me gêne (et me bloque) c'est de travailler à la fois sur le défrichement d'un contexte (les années 60-70 et le problème de l'intégration sociale au niveau scolaire) et dans un même temps sur la cohérence (et la cohésion) d'un concept qu'on voudrait ordonnateur. Du coup on oscille entre un travail de « fouille » historique et un autre travail de type épistémologique, avec la pression de devoir réunir les deux bouts. Je trouve qu'en employant tout de suite la notion de « génération » on homogénéise trop vite un ensemble d'acteurs (parents, professionnels, militants) sans les avoir au préalable correctement identifiés, et en donnant une cohésion à leurs actions que seul le temps a pu donner. De plus, le concept de génération est probablement un des plus difficiles à manier. Cf NORA et d'autres. Utiliser un tel concept alors même que la « fouille » historique n'est pas achevée me paraît être un exercice de jonglerie plus que périlleux. ( Si on ajoute la nécessité de devoir se familiariser avec la technologie wiki, on se retrouve à travailler sur trois choses à la fois ou à jongler avec trois boules si on préfère).

Bref, je ne me retrouve pas dans ce contexte de travail. Trop de choses à la fois, trop d'attentes différentes. Pour ma part, je serai très content d'interroger M. Vaney et de recueillir le témoignage d'un acteur de l'époque. Je fouillerais volontiers aussi le terrain des associations (j'ai recueilli un texte de la fondation ASTURAL présentant un bilan de 50 ans d'activité, je vais le lire ces prochains jours). Enfin, concernant le texte que je me proposais de mettre en lien, je ne l'ai pas vu dans le wiki. Je vous l'amènerai à la prochaine séance, il me semble que dans le contexte de ce cours il remplit tout à fait son office : il parle des années en question, se penche sur des acteurs et historicise leurs actions. Il s'avère être malgré ses limites une contribution cohérente à cette question des « pionniers » de l'intégration.

Désinstitutionalisation et adresse courriel -- Ruchat 4 novembre 2010 à 11:50 (CET)

Je n'arrive pas à envoyé le courriel à Katia et Adélina : pourrais-je avoir les adresses svp.

Ai reçu réponse de Mme Chatelanat pour Katia: je la mets en couper/coller:

La désinstitutionnalisation a été traitée par Wolf Wolfensberger (normalisation et VRS) et il doit y avoir des auteurs en Italie. Dans la thèse de Britt-Marie Willemin-Martini il peut y avoir également des références. Aux Etats-Uni des procès retentissants dans des années 60-70 sont certainement aussi documentés. Je m'étonne qu'elle ne trouve rien avec des mots clef simples...Une bibliothécaire pourrait sans doute l'aider pour chercher dans les différentes bases de données de la FPSE. Bonne chance!

Tournage

Le premier tournage aura lieu le 1er décembre de 10h à 12 h dans la salle (si je ne trouve pas une autre plus "conviviale". Seront donc présents (en principe): Messieurs Louis Vaney et Jean Wahl et Mesdame Gisela Chatelanat et Marie-Louise Thorel. L'idée est donc d'amener une discussion assez libre avec eux et entre eux. Or, pour structurer l'entretien qui ne doit pas dépasser 2 heures, je suggère, comme je vous l'ai signalé dans le courriel que chacun/chacune d'entre vous présente rapidement (3 minutes) l'angle sous lequel vous voyez cette histoire de "Génération intégration" et vous poser UNE seule question (quitte à intervenir dans la conversation: mais il faut évidemment laisser le plus de place possible aux témoins). On en parle le 17 novembre au cours.

Le second tournage pourrait avoir lieu l'après-midi du jeudi 9 décembre.

J'ai besoin de savoir si vous pouvez être présent à 9h45. Pourriez-vous me répondre par courriel: ainsi j'aurai vos 4 adresses s'il vous plaît!

-- AdelinaGjini 22 novembre 2010 à 13:23 (CET)

C'est ainsi que je pense d'aborder ma question et sous-questions à la table ronde du 1 décembre:

Dans les années 70-80 il y a eu l'idée, le combat d'offrir des lieux de vie adaptés, spécifiques aux personnes en situation de handicape. Ceci a amené en parallèle une catégorisation des personnes en situation de handicape selon le type de handicape qu'elles portaient. Par ailleurs cette spécificité a été bénéfique dans la connaissance mise au service d'une prise en charge des personnes en situation de handicape de plus en plus adaptée. Ici je voudrais poser la question-réflexion; Est-ce que la catégorisation des personnes en situation de handicape , selon leur handicape, a de plus alimenté le champ d’éducation spéciale et notamment produit un renforcement de la différence des personnes en situation de handicape dans notre société ? Que veut dire fondamentalement pour l' humanisme l'intégration, quand une personne vient au monde elle est déjà intégré dans la société, devons-nous parler d'émancipation au lieu d'intégration ? adelina

-- AdelinaGjini 22 novembre 2010 à 13:27 (CET)

J'ai enlevé les questions qui se trouvaient dans la rubrique Plan de recherche 2011.

-- AdelinaGjini 22 novembre 2010 à 13:50 (CET)

En relisant l'article de l'année dernière"Pionniers de l'intégration scolaire des enfants handicapés à Genève" une phrase de Ms Vaney m'a interpellé. Il dit que "intégration est la même pour une personne immigrée que pour une personne atteinte de trisomie." Les deux sont handicapés sociaux, car ils ne jouent pas un rôle dans la société." Je me pose la question du sens que le mot handicapé prend à notre époque? Quelle place en pourcentage elle acquérir et dans quelles situations? En sachant que au niveau des besoins, s'informer, communiquer, se mouvoir, une personne trisomique et une personne immigrée ont des besoins très différents dans leur forme, temporalité et duré.