« Transmission » : différence entre les versions

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<br>Selon le dictionnaire Robert la transmission est à la fois l'acte de transmettre, de laisser à ses descendants et de faire connaître. Ces trois acceptions (ou connotations) du mot &nbsp;fournissent du matériau linguistique et sémantique pour l'usage du terme en histoire. En effet, la transmission assure que perdure dans l'histoire des pratiques, des savoirs, des fonctionnements, des institutions, etc. ou que dans la non transmission, il y ait interruption, transformation, changement. Dans une société postfigurative comme désigne l'anthropologue Margaret Mead les sociétés conformistes, stables comme celle des Arapesh qu'elle a étudié, la transmission n'est pas interrompue car elle forme la base de l'identité du groupe. Il n'y a dans ce cas pas de remise en question, pas de contestatation, pas de changement (ou si peu).
<br>Selon le dictionnaire Robert, la transmission est à la fois l'acte de transmettre, de laisser à ses descendants et de faire connaître. Ces trois acceptions (ou connotations) du mot &nbsp;fournissent du matériau linguistique et sémantique pour l'usage du terme en histoire. En effet, la transmission assure que perdure dans l'histoire des pratiques, des savoirs, des fonctionnements, des institutions, etc. ou que dans la non transmission, il y ait une interruption, une transformation voire un changement. Dans une société postfigurative, comme désigne l'anthropologue Margaret Mead les sociétés conformistes, stables comme celle des Arapesh qu'elle a étudié, la transmission n'est pas interrompue, car elle forme la base de l'identité du groupe. Il n'y a dans ce cas pas de remise en question, pas de contestation et pas de changement (ou si peu).


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Dernière version du 15 mai 2009 à 14:15


Selon le dictionnaire Robert, la transmission est à la fois l'acte de transmettre, de laisser à ses descendants et de faire connaître. Ces trois acceptions (ou connotations) du mot  fournissent du matériau linguistique et sémantique pour l'usage du terme en histoire. En effet, la transmission assure que perdure dans l'histoire des pratiques, des savoirs, des fonctionnements, des institutions, etc. ou que dans la non transmission, il y ait une interruption, une transformation voire un changement. Dans une société postfigurative, comme désigne l'anthropologue Margaret Mead les sociétés conformistes, stables comme celle des Arapesh qu'elle a étudié, la transmission n'est pas interrompue, car elle forme la base de l'identité du groupe. Il n'y a dans ce cas pas de remise en question, pas de contestation et pas de changement (ou si peu).