Le diabète

De biorousso
Aller à la navigation Aller à la recherche

NadiaV 5 décembre 2006 à 13:01 (MET)
InesK 5 décembre 2006 à 13:06 (MET)


Le diabète. Une épidémie silencieuse


Science et vie, février 2004, Marielle Mayo


Qu'est ce que le diabète?

Le diabète est une maladie chronique grave, provoquée par un trouble du métabolise des glucides, due à une carence ou à un défaut d'utilisation de l'insuline. Il se caractérise par un taux anormalement élevé de sucre dans le sang (hyperglycémie) ce qui entraîne de multiples conséquences néfastes.
Les symptômes principaux sont une soif et une émission d'urine excessives.

Quelles sont les conséquences du diabète?

A court terme

Le taux de sucre trop élevé dans le sang entraine le passage de sucre dans les urines ce qui entraine une perte d'eau: les urines deviennent plus abondantes. Cela se traduit par une soif intense.

A long terme

L'hyperglycémie peut entraîner beaucoup de complications. Elle peut provoquer une altération des artères: le diabète multiplie le risque cardio-vasculaire par deux, voire par quatre.
Le diabète peut aussi causer des atteites du système nerveux, gangrènes, affections de la rétine,insuffisance rénale, amputations etc.
En termes de mortalité, il arrive au quatrième rang dans la plupart des pays développés.

Quelle est l'histoire du diabète?

Cette maladie est connue depuis l'antiquité mais les médecins restent impuissants face à cette maladie jusqu'à la découverte de l'insuline. En 1500 avant notre ère, les symptômes du diabètes furent décrit sur papyrus. Cette maladie fut nommées diabètes par les Grecs ancien qui découvrirent que les fluides ne semblent pas être retenues par le corps d'où le nom de "diabêtês"(qui traverse). Le diabète fut décrit précisemment par Aretée de Cappadoce au 1er siècle. Avicenne, médecin arabe(980-1037) reconnu deux types de diabètes.En 1869, Paul Langerhans découvrit des cellules disposées en amas dans le pancréas, les îlots de Langerhans, responsables des sécrétions hormaonales. En 1921, l'insuline fut découverte.

Le diabète est-il sous-estimé?

Oui, le diabète reste une maladie largement sous-estimée de par le fait que ses symptômes ne se révèlent qu'au fil des années.Il exerce son lent travail de sape, les complications n'apparaissent que bien plus tard. Encore 80% des cas ne seraient toujours pas dépistés. Le public est mal informé de la gravité de cette maladie et la culture de prévention est insufisante.

Le diabète dans le monde?

Selon l'OMS, le nombre de diabétique dans le monde devrait doubler d'ici 2030 pour atteindre 370 millions. Les pays du Sud sont très toucher par cette maladie mais l'Amérique du Nord est, de nos jours, la plus touché;es par le diabète avec 7.9% de sa population atteinte, elle est suivie de près par l'Europe avec un taux de 7.8%. Le diabète concerne actuellement 3% de la population mondiale.

Quel lien a le diabète avec le monde de vie?

La progression du diabète est intimement lié à l'urbanisation et à l'industrialisation.L'urbanisation entraîne la sédentarité ce qui à le plus souvent pour conséquence le surpoid et l'obésité. En effet, comme c'est le cas notamment en Amérique du Nord, la population se nourrit mal et n'a pas une alimentaion saine. Ce phénomène conduit à un rajeunissement de la populaton diabétique car la "mal bouf" touche enfant comme adulte mais aussi femme comme homme.

Quels sont les diférents moyens de dépister le diabète?

Afin de dépister le diabète, plusieurs moyens sont possible. Le médecin peut faire évaluer le taux de sucre dans le sang après les repas. Une forte élévation indique une déficience du problème de stockage.

Un autre examen est possible, à savoir l'épreuve d'hyperglycémie provoquée lors duquel le patient à jun avale une solution de glucose. Apèrs la prise de glucose, le taux de glycémie est mesuré toute les trente minutes pendant au moin trois heures. Si le taux de glycémie baisse trop lentement, il faut comprendre que les tissus font une mauvaise utilisations du sucre.

Ces deux premiers examens n'évaluent que le diabète de manière instantanée ce qui n'est pas pertinent pour observer l'évolution du diabète.

Un nouveaux moyens a été développé: la mesure du taux d'hémoglobine sucrée (glyquée ou glycolysée). Ce moyen offre une image de l'équilibre glycémique sur un plus long laps de temps car le sucre en excès adhère à l'hémoglobine (pigment protéique contenu dans les globules rouges). Plus le taux de glucose sanguin est élevé plus il se forme d'hémoglobine glyquée. Le taux d'hémoglobine glyquée témoigne de l'évolution de la gycémie, contrairement au deux tests précédent, car la durée de vie des globule rouge est d'environ 120 jours. L'HbAlc, type particulier d'hémoglobine, est le témoin le plus fiable. Si tôt que le taux de HbAlc est supérieur à 7%, il est nécessaire de pendre en charge le diabète de manière plus renforcée.

Quels sont les différents types de diabète?

Il y a plusieurs types de diabète; les plus répandus sont les diabètes sucrés de type 1 et 2: Les deux types de diabète diffèrent dans leur évolution ainsi que dans leur origines.

Diabète type 1 : Les îlots de Langerhans cessent de produire de l’insuline ce qui provoque l'hyperglycémie. Ce type de diabète fut aussi longtemps appelé diabète juvénile car il apparait avant 20ans. Le diabète de type 1 est aussi une maladie auto-immune qui correspond à un déréglement du système immunitaire qui détruit par erreur les cellules bêta des îlots de langerhans du pancréas.
Diabète type 2 : aussi appelé diabète gras ou de la maturité, il est non insulino-dépendant et se caractérise par une baisse de production d'insuline par les îlots de Langerhans. Quelques chiffres: Le diabète de type 2 est beaucoup plus répandu.

En France, 200'000 personnes sont atteintes du diabète de type 1 alors que 1.8 million sont atteintes du diabète de type 2.

En quoi se traduit le diabète sur le plan hormonal?

L'insuline est une hormone secrétée par les îlots de Langerhans (dans le pancréas). Elle permet de réguler la glycémie (taux de glucose dans le sang) en faisant rentrer le sucre dans les cellules. Normalement, dès que la glycémie augmente, le pancréas sécrète de l’insuline. Le diabète se caractérise par une carence ou un défaut d'utilisation de l'insuline ce qui provoque l'augmentation de la glycémie.

Quels sont les différents traitements?

Au début du diagnostic de la maladie, il est nécessaire de commencer un régime alimentaire approprié ainsi que des exercices physique afin de diminuer l'hyperglycémie, à brûer les calories en excès ainsi que normaliser l'équilibre entre les sucres et les graisses. Mais il est possible que ces traitement ne suffisent plus à régulariser le taux de glucose dans le sang c'est à ce moment que le patient devra envisagé un traitement médicamenteux qui comporte les antidiabètiques oraux, réservée au premier stade du diabète, puis les insulines injectables. Les injections d'insuline (insulinothérapies) viennent pallier le manque d'insuline(hormone de régulation des sucres). Elles sont utilisées systématiquement dans le diabète de type 1 et dans les formes évolués du diabète de type 2. Les antidiabètiques oraux( ex.:sulfamides hypoglycémiants) se fixent sur des récépteurs spécifiques du pancéas et stimulent la production d'insuline. La métformine( classe des biguanides), plus utilisée chez les patient en surpoids, permet de lutter contre la résistance des cellule à l'insuline et favorise l'entrée de glucose dans les tissus cibles et limite aussi l'absoption intestinale du glucose alimentaire. Des molécules plus récentes tel les alpha- glucosidases( ex.:acarbose) limitent aussi l'absoption intestinale du glucose alimentaire. Ils ralentissent la digestion des sucres en s'opposant à l'action d'une enzyme nécessaire à leur dégradation. Ces dernières sont pèlus utilisées chez les "diabétiques légers à modérés". Deux nouvelles familles de molécules sont arrivée: Les glitazones (mode d'action proche de celui des biguanides) améliorent le métabolisme du choléstérol et des triglycérides ainsi que les glynides, qui restaurent rapidement un pic de sécrétion d'insuline après les repas.

Quelles sont les nouvelles avancées dans le traitement du diabète?

Contexte endocrinien