Comportement social 09 4BIOS03

De biorousso
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Petit début... Il faut passer au TURBO DIESEL !!!

Le sujet est vaste et varié, ne vous enfermez pas et illustrez avec plusieurs exemples pertinents. Alexandre Zimmerli 1 mars 2009 à 23:18 (MET)

Qu'est-ce que le comportement social?

Le comportement social est un sujet largement étudié en éthologie, sujet aussi regroupé dans un thème plus précis appelé "sociobiologie". L'observation du comportement social des être-vivants permet d'avoir une meilleur interprétation et compréhension des relations sociales entre ceux-ci. Généralement, l'observation se fait sur des animaux de la même espèce, car c'est là où l'on observe le plus d'interactions; par exemple la hiérarchie, le comportement parental, la spécialisation de certains individus dans une même espèce ou encore la coopération entre eux.
Le comportement social comporte plusieurs degrés de socialité, dont 5 principaux qui sont le grégarisme, le stade subsocial, le stade colonial, le stade communal, l'eusocialité (selon Les sociétés animales (De Boeck)) qui seront décrit plus bas.


[[[Ce thème générique comprend bien plus que le simple fait de vivre en groupe. En effet, la vie sociale peut être indépendante du groupement (foules), et comporte plusieurs stades définis en éthologie. On définit ce stade à travers les facteurs qui incitent les individus à vivre en groupe et par le type d'interaction entre les individus du rassemblement.]]]

Les phéromones

Les phéromones sont une des substances clés des animaux pour communiquer entre eux. Ce sont des odeurs sécrétées par des individus de la même espèce qui déclenchent un certain comportement à la réception de celles-ci (stimuli). Les phéromones sont indispensables au bon fonctionnement de certaines espèces, elles peuvent être déclencheurs de comportement tel que:

  • permettre aux mâles d'une espèce de trouver les femelles qui les sécrètent pour s'accoupler avec.
  • maintenir la hiérarchie, le rang social des abeilles d'une même ruche. Les phéromones produites par la reine ou les ouvrières ne sont pas les mêmes.

Les phéromones sont souvent liées à la reproduction, elles ont généralement un effet chimiotactique positif.

Y a-t-il différents niveaux de socialité?

Comme mentionné précédemment, la socialité est divisées en stades. Il faut pourtant préciser que le niveau de socialité ne dépend aucunement de la complexité de l'organisme: des insectes peuvent être tant grégaires comme les cafards qu'eusociaux comme les fourmis ou les abeilles. Il s'agit seulement du niveau d'interaction entre les individus.

  • 1 La vie solitaire

La notion de solitude est une exception dans le monde animal. C'est souvent un état extrême de la vie sociale, ou un état provisoire. La solitude est définie par le fait de repousser les individus de sa propre espèce, comme le rougegorge qui n'accepte pas la présence d'autres individus sur son territoire. Cependant il tolère parfaitement un autre oiseau dans sa cage. Ainsi des changements peuvent être observés entre l'état naturel et captif (rougegorge, tigre, etc.). Les espèces solitaires dans toutes les situations sont celles qui présente une phobie des autres, mais la rencontre doit impérativement se faire pour la reproduction. La notion de solitude est donc relative mais pas inexistante.

Certains animaux sont considérés comme sociaux à injuste titre. Il existe des rassemblements formés pour des raisons environnementales: les mouches sur un morceau de viande, des papillons de nuit autour d'un lampadaire, des moules massées sur un rocher. Ces groupements d'individus ne dépendent pas d'une interaction ni d'un besoin de vivre avec des congénères. C'est simplement l'endroit, réunissant des conditions particulières et/ou attirantes qui implique que plusieurs êtres se retrouvent au même endroit. Ainsi on parle de foule et pas de groupe, car le rassemblement ne relève pas de la société. Les moules, les papillons de nuits et mouches ne forment pas des sociétés mais de simples rassemblement.

  • 2 Le grégarisme

La première étape vers la socialisation est déterminée par le fait d'être attiré vers ses congénères d'une même espèce. Cette attraction est due à un signal spécifique de l'individu vers le groupe et vice versa, on l'appelle interattraction. Ceci n'a rien à voir avec les comportements sexuels, elle ne dépend pas des sexes et est permanente. L'attraction sexuelle ne définit pas la socialité, bien qu'elle ait un rôle dans la société. Si le rassemblement entre individus n'est dû qu'à ces signaux spécifiques, à l'interattraction, il s'agit de grégarisme. Par exemple, les blattes sont attirées par des phéromones spécifiques, seule cause du rassemblement, ce sont donc des insectes grégaires.

  • 3 Le stade subsocial

Le stade suivant correspond à l'apparition de comportements parentaux. Certaines espèces, comme les reptiles, laissent leurs œufs dans la nature sans s'en occuper. Les mammifères, eux, dépensent une énergie considérable (pendant plus ou moins longtemps) afin d'augmenter les chances de survie de la progéniture, c'est le comportement parental, qui définit le stade subsocial, et semble être une base pour toute évolution sociale. Les mammifères, par exemple, s'occupent de leur progéniture jusqu'au sevrage, ce qui représente un investissement important.
Étrangement, ces comportements apparaissent ponctuellement au sein d'une même espèce. Par exemple, une espèce de crapaud mâle transporte les embryons dans des sacs vocaux, alors qu'un autre abandonne ses œufs. L'espèce ne définit donc pas la socialité en soi.

  • 4 Le stade colonial

Après l'interattraction et les comportements parentaux, le nid protecteur définit le stade suivant. Lorsque plusieurs femelles se retrouvent dans un même endroit protégé afin d'élever leurs petits, (bien qu'elles s'ignorent entre elles), le stade colonial est atteint. L'évolution réside dans le fait de créer un site protecteur qui va rassembler des individus, ce qui est un facteur important de socialisation. Ex: Les coléoptères vivent dans des galeries creusées dans l'écorce, où les femelles pondent.

  • 5 Le stade communal

Dans la situation où les femelles collaborent entre elles (Sans qu'il y ait une spécialisation dans les tâches) pour nourrir et s'occuper de leurs petits, le stade communal est atteint. Ex: A nouveau, certaines espèces de coléoptères qui se nourrissent de chair putréfiée font des réserves utilisées de manière commune.

  • 6 L'eusocialité

Ce dernier stade correspond au niveau social le plus élevé. Il dépend de trois critères:
- Coopération dans les soins aux jeunes
- Chevauchement d'au moins deux générations (interaction parent-enfant pendant une partie de la vie es jeunes)
- Existence d'individus spécialisés dans la reproduction, ce qui conduit à une répartition des tâches entre les individus reproducteurs et stériles.
Cette définition est aujourd'hui considérée comme trop restrictive, car le dernier critère écarte par exemple certaines fourmis dépourvues de reines qui ont tout d'une vie eusociale. Le premier critère reste donc le fondement pour l'eusocialité.


On remarque que la socialisation dépend de l'apparition de nouveaux comportements, et de l'augmentation de l'interaction entre les individus. Mais quels sont les avantages de vivre en société?

Pourquoi vivre en groupe?

Sous quelle forme ? Grégarisme, sub, colo, ... Alexandre Zimmerli 1 mars 2009 à 23:18 (MET)

La sélection naturelle favorise les individus les plus aptes à engendrer une progéniture elle même capable de se reproduire, soit assurer la survie de l'espèce. On pourrait donc s'attendre à des comportements égoïstes afin d'augmenter les chances de succès individuel. Pourtant, les comportements sociaux sont présents. En réalité, ils augmentent les chances de reproduction à travers l'entraide qui optimise l'énergie mise à disposition, c'est le mutualisme. Cependant, les individus aidant se retrouvent parfois en déficit, lorsque cette énergie ne profite qu'à un individu de la société. L'altruisme (cf. plus bas) consiste à augmenter le succès reproductif des autres, ce qui réduit les aptitudes de l'altruiste pour lui-même. Pourquoi donc dépenser de l'énergie pour autrui au lieu de favoriser sa propre existence et reproduction?

Toute forme de collaboration est favorisée lorsqu'elle permet une meilleure résistance au milieu. Que ce soit le risque de prédation, les contraintes climatiques, la difficulté à trouver de la nourriture, des partenaires sexuels ou un lieu de reproduction, la collaboration entre les individus favorise la survie et la reproduction.

L'égoïsme ou l'altruisme, comment choisir?

  • Qu'est ce que l'égoïsme?

L'égoïsme est le fait d'agir dans son propre intérêt. La plupart des animaux ont a la base un comportement égocentrique, celui qui a la manière a plus rapide et efficace de trouver la nourriture en consommera le plus et en laissera forcément moins à ses congénères.

  • Qu'est ce que l'altruisme?

L'altruisme consiste a porter secours ou aider un individu malgré le danger du geste, comme une sorte d'autosacrifice pour le bienêtre d'autres individus.

  • Comment cela se passe-t-il dans la nature?

Il y a de nombreuses espèces chez qui l'altruisme est très présent; les abeilles ouvrières (Apis mellifera) par exemple travaillent pour la reine et la protègent en piquant les intrus au péril de leur vie Ou encore le spermophile de Belding (Spermophilus beldingi) qui alerte les congénères par un cri aigu à la vue d'un prédateur. Ceci permet aux autres de se mettre à l'abri mais ce cri permet au prédateur de localiser le petit rongeur qui a alerté ses proches. Il se met donc lui-même en danger pour sauver son espèce.

Théorie de la sélection de parentèle

Le biologiste de l'évolution W.D. Hamilton (GB) à développé en 1964,1972 une théorie expliquant l'évolution de l'altruisme premièrement émise pas le généticien britannique J.B.S. Haldane. Cette théorie propose l'existence de gènes qui code les comportements altruistes, pour simplifier sa théorie on dira qu'il existe un seul gène qui code le comportement altruiste. Cette thèse a un défaut, comment le comportement altruiste peut il survivre dans une population? Imaginons les individu A qui portent le gène de l'altruisme en question, nommons ce gène Xet les individus B qui ne portent pas le gène de l'altruisme. Imaginons maintenant que certains individus sont en danger (A et B confondus). Les individus B vont essayer de sauver leur peau (puisque ils sont égoïstes) et les individus A vont essayer de sauver les individus B et A puisqu'ils agissent pour le bienêtre de la population malgré le danger pour leur propre vie. Dans ce cas on peut être sur qu'il y aura plus d'individus B qui survivront que d'individus A, la conservation du gène X est donc incertaine.
C'est pourquoi Hamilton a développé cette thèse et y a ajouté la notion de la sélection de la parentèle. Elle implique qu'un individu altruiste aurait plus tendance à sauver quelqu'un avec qui il partage une partie de ses gène (ses enfants par exemple), pour sauver le maximum de son patrimoine génétique. De cette manière la fréquence du gène altruiste pourrait augmenter si, "en moyenne, le comportement altruiste sauve la vie de plus de 2 frères ou sœurs" (la corrélation génétique en frère et sœur est de 0.5; 0.5+0.5=1), ou de 4 nièces ou neveux (la corrélation génétique eux est de 0.25, 0.25x4=1). (Cf Annexe).


Comme vous le savez certainement, chez les espèces diploïdes comme les humains, chaque individu hérite de la moitié des gènes de chacun de ses parents.

Est-il indispensable à la survie?

Question pas assez explicite... IL ??? Alexandre Zimmerli 1 mars 2009 à 23:18 (MET)


Pourquoi certaines espèces vivent en solitaire?

La structure sociale des espèces

Qu'est-ce qu'une hiérarchie

Du grec hieros qui signifie sacré et archos chef. Une hiérarchie est un ensemble d'individus vivant en groupe où il y a une domination et une soumission de certains membres envers d'autres du même groupe. La hiérarchie n'est pas instauré de la même façon chez toutes les espèces. Les abeilles, les fourmis, les chimpanzés ou les bonobos ne fonctionnent pas de la même manière, quoi qu'il en soit, une hiérarchie sera mise en place si un certain degré de socialité est atteint.

  • Dans une fourmilière

Il existe trois types d'individus chez la fourmi; la reine, l'ouvrière et le mâle. Dans la hiérarchie, la reine est au sommet de la structure sociale dans une fourmilière. Ceci est du au rôle indispensable qu'elle seule peut entretenir, c'est-à-dire pondre des œufs.
Viennent ensuite les ouvrières, qui représentent la masse majoritaire de fourmis. Elles s'occupent de toutes les charges autres que la ponte, c'est-à-dire la chasse, l'alimentation des autres fourmis, la défense de la fourmilière ou encore la l'aménagement des galeries.
Suivant la colonie de fourmis, les tâches des ouvrières sont plus ou moins spécialisés. Dans une petite fourmilière, les ouvrières sont peu spécialisées car elles doivent souvent changer d'activité en fonction des besoin de la fourmilière. Alors que dans une grande colonie, les fourmis sont hyperspécialisées car il y a assez d'individus pour chacune des tâches utiles.
Les mâles
La succession du pouvoir
((Pas comme les chimpanzés))



De quoi, de qui, pourquoi ? Comment ? Alexandre Zimmerli 1 mars 2009 à 23:18 (MET)

Mâle et femelle Alpha

Quels sont les liens entre les parents et leur progénitures

Émancipation d'un groupe

Différence des comportements sociaux entre espèces

Différences intra ou interspécifiques ? Alexandre Zimmerli 1 mars 2009 à 23:18 (MET)


Quels sont les liens entre les individus?