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Il est clair que la peau nue de l'être humain ne lui a pas uniquement servi à se rafraîchir mais a également contribué à le rendre humain.
Il est clair que la peau nue de l'être humain ne lui a pas uniquement servi à se rafraîchir mais a également contribué à le rendre humain.
== Causes ==

Version du 7 mars 2018 à 18:04

L’orang-outan

L'absence de poil ainsi qu'une augmentation des glandes sudoripares aurait conféré au hominidé un avantage évolutif non négligeable. Face au contrainte de l'environnement qui se serait asséché suite à un changement climatique, les hominidés ont du changer de régime alimentaire(car la végétation n'aurait plus été suffisante pour un hominidé)et serait devenu carnassier. La chasse nécessite de plus grand déplacement, et dans un milieu chaud et sec, un activité intense (tel la chasse) mène rapidement à une hyperthermie puis à la mort pour des animaux à sang chaud.


L'article ne fait pas de nuance dans la perte des poils. Il considère la peau humaine comme glabre uniquement recouvert d'un duvet et de poils à certain endroits, or beaucoup d'homme ont des poils sur une bonne partie du corps. De plus un "entre-deux" (entre un pelage et une peau complétement glabre)semble plus avantageux car les poils permette de retenir un peu l'eau, ce qui est utile dans les régions arides. D'autant plus que les poils éparse de l'éléphant, animal qui à d'importante contraintes à évacuer la chaleur (rapport surface/volume)lui permettrait d'augmenter de 23% sa chaleur corporel en plus lorsque le vent est faible, bien qu'il ne "transpire" pas car ils n'ont pas de glandes sudoripares (3).

Y-a-t'il des différences du pourcentage de poil sur le corps en fonction des régions habitée ?
Quels sont les raisons d'une différence de pilosité chez les humains entre les différentes régions (1), et quel est l'avantage conféré ?

Pourquoi avons nous conservé les cheveux et la barbe ? -Critère sexuel ? -Si la pousse de poil est lié à l'activité sexuelle(1), grande barbe= grande activité sexuelle= male fort/dominant ? Une hypothèse du développement de notre cerveaux est la capacité à évacuer la chaleur, car le cerveau est gourmand en énergie et donc produit beaucoup de chaleur, alors pourquoi avons nous un pelage très dense au niveaux de la tête(classifié parmi les pelage les plus denses qui on vocation de réchauffer les animaux qui possèdent un tel pelage en intégralité comme le castor ou le renard (4)), d'autant plus la proximité entre les cheveux et le cerveau ? -Est-ce que la coupe des cheveux aurait permis au cerveau de plus se développer ?

Il existe différents types de cheveux qui selon certain scientifiques serait issue du adaptation au climat régional (2). Quel avantage cela confèrerait-il ? Ou pourquoi une telle adaptation se fait ?


(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Pilosit%C3%A9_humaine
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheveu
(3) http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-rafraichissant-comme-un-poil-d-elephant-30567.php
(4) http://www.cooperation.ch/Chez+les+animaux_+quand+parle_t_on+de+poils_+de+pelage+ou+de+fourrure_

Résumé de l'article

Les poils constituent un aspect important de la diversification entre les êtres humains et nos proches cousins les grands singes. La différence entre le singe et l'être humain est la quantité de poils ainsi que la répartition des zones pileuses sur le corps. L'être humain est un primate qui possède une peau presque glabre, ce qui signifie une faible présence de poils sur les couches externes de la peau. L'histoire de cette perte de poils peut être déduite notamment à l'aide des fossiles analysés qui contiennent des éléments de l'évolution de la peau humaine. Les résultats issus de la génétique et de la physiologie permettent à la fois l'étude de cette transformation chez l'être humain ainsi que la période à laquelle elle a eu lieu.

Les poils ont divers rôles comme l'isolation thermique, la protection contre l'abrasion, l'humidité, les rayons UV et les microorganismes étrangers. En outre, ils sont utiles pour le camouflage ainsi que pour la communication. Cependant, ces avantages se perdent lorsque la peau ne possède pas suffisamment de poils ou lorsque ces derniers sont fins. Chez les organismes souterrains et marins, la nage et la plongée sont facilitées à l'aide de leur peau lisse. De plus, ils sont dotés d'une couche de graisse qui substitue l'isolation thermique. La peau nue est également présente chez les grands mammifères terrestres de telle sorte qu'ils n'aient pas chaud. Un animal grand est doté d'une surface corporelle petite en comparaison à sa masse, ce qui empêche l'évacuation de l'excès de chaleur interne. En revanche, le mammouth est un exemple d'animal qui conservait sa chaleur corporelle et la réduction de ses besoins alimentaires grâce à son isolation externe qui découle d'un fort pelage.

La glabreté de l'homme ne résulte ni d'une adaptation à la vie souterraine ou aquatique ni d'une grande taille. L'homme a perdu son pelage en raison de l’acquisition d'un système de régulation efficace de sa température corporelle: la transpiration humaine. Celle-ci permet de garder une température basse de manière constante malgré la chaleur produite suite à un effort physique ou à un milieu avec des températures élevées. En revanche, un très grand nombre de mammifères ont de la peine à maintenir une température corporelle basse. C'est notamment le cas pour ceux qui vivent dans des régions chaudes. Ils produisent beaucoup de chaleur en raison de marches et de courses de longue durée. Pour ces organismes, la régulation de leur température interne, leurs tissus ainsi que leurs organes comme le cerveau peuvent être affectés négativement par un excès de chaleur. Les mammifères peuvent baisser leur température interne à l'aide de diverses stratégies. Par exemple, les chiens vont haleter tandis que certains félins vont vivre la nuit. Concernant les primates y compris l'être humain, comme expliqué précédemment, la tactique principale est la transpiration qui rafraîchit l'individu à l'aide de la sueur qui évacue l'énergie thermique en s'évaporant de la surface de la peau.

La sueur est différente selon les espèces. Les mammifères possèdent trois types de glandes sudoripares qui produisent la sueur. Il s'agit des glandes sébacées, apocrines et eccrines. Les deux premières, qui sont majoritaires chez la plupart des espèces, sont situées aux environs des pellicules pileux qui sont les zones dans lesquelles naissent les poils. Elles produisent un mélange huileux qui recouvre le poil. Cependant, la sueur produite par ces glandes ne permet pas d'évacuer beaucoup de chaleur de l'organisme à fourrure. L'inefficacité du rafraîchissement est provoquée par la fourrure de l'animal qui s'humidifie et s'entremêle à cause de la sueur huileuse décrite ci-dessus. Dans cette situation, l'évaporation n'a non pas lieu à la surface de la peau, mais à la surface de la fourrure. La conséquence est une réduction du transfert de la chaleur. Afin de lutter face à cela, l'organisme sera contraint à boire une très grande quantité d'eau ainsi qu'à une diminuent des déplacements effectués.

A l'inverse, l'être humain ne possède pas de fourrure et il a un très grand nombre de glandes eccrines (qui produisent de la sueur aqueuse contrairement aux glandes sébacées et apocrines). Cela améliore considérablement le rafraîchissement de l'organisme. Les anciennes formes d'espèces humaines qui vivaient dans des régions à faible végétation ont du parcourir des distances de plus en pus grandes dans le but de trouver de la nourriture. Ces hominidés (Homo ergaster) qui sont apparus il y a 1.6 millions d'années étaient peut-être les premiers à posséder une peau presque glabre ainsi qu'une sueur eccrine. Comme ces derniers exerçaient une forte activité physique, leur peau quasi nue et leur sueur aqueuse auraient permis d'évacuer la chaleur corporelle produite (qui pouvait présenter un risque de surchauffe).

En plus de cette approche historique, la génétique en étudiant la couleur de la peau peut fournir des informations quant à l'apparition de la peau presque nue. Un variant du gène MC1R qui participe à la pigmentation de la peau se trouve toujours chez les Africains à peau foncée. Celui-ci est apparue il y a 1.2 millions d'années. Il est dit que les premiers être humains possédaient une peau rosée recouverte d'une fourrure noire. Une fois la perte de celle-ci, une peau foncée qui constituait une barrière face au soleil aurait été avantageuse.
La comparaison entre le génome du chimpanzé et celui de l'être humain ont montré que certains variants humains des gènes qui codent les protéines contrôlant les propriétés de la peau rendent celle-ci plus étanche à l'eau ainsi qu'une résistance aux éraflures. Toutes deux sont des propriétés indispensables en l'absence de fourrure. Un autre exemple est la couche cornée de l'épiderme qui contient notamment de la kératine. Certains gènes codent une combinaison unique de protéines qui sont seulement présentes dans l'épiderme ainsi que diverses formes de kératine. Les kératines des poils humains sont fragiles et se cassent aisément en comparaison aux kératines d'autres animaux. Ces derniers n'avaient probablement pas d'utilité à la survie contrairement aux kératines des poils d'autres primates.

Il est intéressant de constater que certaines zones pileuse ont été conservées chez les humains. Il s'agit des poils sous les aisselles ainsi que ceux qui se trouvent sur le pubis. Les raison pourraient être la propagation des phéromones (qui agissent sur le comportement des individus afin de conduire à des accouplements) ainsi que la lubrification des zones indispensables à la locomotion. Les cheveux éviteraient un excès de chaleur à la hauteur de la tête, car ces derniers permettent de former une couche d'air entre le cuir chevelu transpirant et la surface chaude des cheveux.
La quantité de poils sur la surface corporelle varie selon les populations considérées. En effet, d'ordinaire, les populations qui vivent sous les tropiques possèdent le moins de poils corporels tandis que ceux qui vivent dans des zones moins chaudes ont plus de poils corporels même si les poils ne tiennent en réalité pas vraiment chaud. Les différences observées entre ces populations peuvent s'expliquer en partie par la testostérone (hormone sexuelle masculine), car indépendamment des populations prises en compte, les hommes ont plus de poils que les femmes. Mais le déséquilibre ci-dessus doit encore être élucidé.

A l'aide de la diminution des poils et la possibilité d'évacuer la chaleur corporelle grâce à la transpiration eccrine (aqueuse), le volume du cerveau (sensible à la température) a pu augmenter. En comparant des espèces humaines du passé, il est possible de constater un gain du volume du cerveau. De plus, lorsque cela est étudié à travers le temps, il est également visible que le cerveau humain a gagné un volume supplémentaire. Même si certains facteurs comme une alimentation calorique afin de fournir l'énergie nécessaire à l'encéphale ont agi sur le développement de ce dernier, la perte de fourrure a probablement contribué à l'évolution de cette organe.
L'apparition d'une peau quasi nue chez les humains a eu des conséquences sociales, car ils ne peuvent ni paraître agressif ni se camoufler. Les attributs humains universels comme le maquillage et les expressions faciales complexes se sont probablement développés lorsque l'être humain a perdu la compétence de communiquer à l'aide de sa fourrure. La peinture corporelle, les cosmétiques, les tatouages et d'autres formes de décorations de la peau, qui sont présents dans toutes les cultures humaines et qui donnent des informations sociales telles que l'appartenance à un groupe ou encore le statut, ont substitué la fourrure qui codaient par le passé les points mentionnés ci-dessus.
Il est clair que la peau nue de l'être humain ne lui a pas uniquement servi à se rafraîchir mais a également contribué à le rendre humain.

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