« Toucher 4OS 2011 » : différence entre les versions

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:*La température cutanée initiale
:*La température cutanée initiale
:*La vitesse de changement de températuree
 
Pour une température cutanée finale (32.5° C), le réchauffement de la peau de 32° à 32.5 ° C  provoque une sensation de chaud, tandis que le refroidissement de la peau de 33° à  32.5° C provoque une sensation de froid.
 
 
:*La vitesse de changement de température
Le changement de température peut être perçu dès que la température varie de 6°C par minute. Si la variation est inférieure, l'écart de température nécessaire pour sentir une sensation de chaud ou de froid devra être plus grand.
 
 
:*La surface stimulée
:*La surface stimulée
 
La sensibilité thermique est proportionnelle à la surface.





Version du 17 octobre 2011 à 16:45

Qu'est-ce que le toucher?

L'élément commun qui lie le système sensoriels ensemble est le fait que celui-ci commence avec un stimulus (une énergie physique) qui agit sur un récepteur sensoriel. Pour le toucher, ce qui se passe après ce déclencheur est ... ???????????Pierre.brawand 17 octobre 2011 à 11:23 (CEST) Le toucher est l'un des cinq sens. Chez l'humain le sens du toucher passe par des mécanorécépteurs qui sont en fait des dentrites modifiées de neurones sensitifs.

Comment se passe la somatotopie?

Qu'est-ce que la sensibilité mécanique cutanée?

Tout d'abord, la peau a une innervation afférente très riche. On distingue au sein de la sensibilité mécanique cutanée, trois qualités principales: la sensibilité de la pression, la sensibilité à la vibration et enfin le toucher (sensibilité à la vitesse). La sensibilité à la pression est mise en jeu par des appuis importants sur le revêtement cutané. On peut distinguer cinq types de récepteurs mécaniques, dont la répartition varie selon que la peau et velue ou glabre (sans poil) et dans l'épaisseur même de la peau.

  • Il existe des terminaisons libres, assez épaisses qui se situent sous les glandes sébacés, tout autour de la racine du poil. Ces récepteurs sont donc sensibles aux mouvements des poils.
  • A la base de l'épiderme, se trouve des formations particulières composées par des ramifications d'une fibre myélinisée donc chaque terminaison se termine par un disque. Chacun de ces disques, entre en apposition avec une cellule particulière, qu'on appelle cellule de Merkel. Ces récepteurs ou disques de Merkel répondent à des pressions localisés (lorsqu'on enfonce la peau). La réponse à ce stimulus est phasico-tonique. Cela permet, de coder la position et la vitesse du stimulus, soit l'intendation de la peau.
  • Dans le derme, se trouve les corpuscules de Ruffini. L'ensemble du corpuscule est ancré mécaniquement dans le derme par des fibres de collagène. Ce sont des récepteurs profonds, sensibles à la pression, toniques et à adaptation lente. Ils sont donc, sensibles à l'étirement de la peau.
  • Sous l'épiderme, se trouvent les corpuscules de Meissner. Ces corpuscules, sont des récepteurs superficiels à adaptation rapide, essentiellement sensible à la vitesse d'établissement du stimulus.
  • Les corpuscules de Pacini sont des corpuscules "clos". Ils sont présents dans le derme et les tissus conjonctifs sous-cutanés. Ces récepteurs sont profonds et de type phasique. Ils sont aussi particulièrement sensibles au vibrations.

Les récepteurs sensoriels de la peau chez les Humains

Chaque mécanorécepteur est un dendrite modifié de neurone sensitif. Les récepteurs du derme (couche profonde de la peau) sont encapsulés dans une ou plusieurs couches de tissu conjonctif. Les récepteurs qui se trouvent dans l'épiderme(couches superficielles de la peau) et les récepteurs du toucher enroulés autour de la racine des poils sont des dendrites dénudés. C'est pour cela, que vers la surface de l'épiderme, se trouvent les récepteurs qui détectent les contacts légers: corpuscules tactiles non capsulés, corpuscules bulboïdes, corpuscules tactiles capsulés. Près de cette même surface, se trouvent aussi des terminaisons nerveuses libres qui détectent le chaud et le froid et communiquent la sensation de douleur. Dans le derme de la peau, se trouvent les récepteurs qui réagissent aux expressions intenses, c'est-à-dire; corpuscules lamelleux, corpuscules de Ruffini. Les corpuscules tactiles capsulés, vont détecter les vibrations de basse fréquence, alors que les corpuscules lamelleux vont réagir à celle à haute fréquence.

Annexe 1

IMAGE nécessaire pour illustrer vos propos qui sont complexes Pierre.brawand 17 octobre 2011 à 11:25 (CEST)

La sensibilité somatique

Annexe 2 (tableau 10.3)

Les quatre modalités

formulez cela sous la forme d'une questionPierre.brawand 17 octobre 2011 à 11:25 (CEST) Il existe quatre modalité du toucher. Il y a le toucher en lui-même, la proprioception, la température, et la nociception.

Le toucher (ou la somesthésie)

La proprioception

La température

La sensibilité thermique répond à deux qualités: au froid ou au chaud. Mais les sensations dépendent fortement de la situation.Ainsi une piscine à 25°C peut nous paraître chaude en hiver (car la température ambiante tourne autour de 10°C) et froide en été température ambiante environ 30°C).

Les sensations provoquées par un changement de température dépendent de trois facteurs:

  • La température cutanée initiale

Pour une température cutanée finale (32.5° C), le réchauffement de la peau de 32° à 32.5 ° C provoque une sensation de chaud, tandis que le refroidissement de la peau de 33° à 32.5° C provoque une sensation de froid.


  • La vitesse de changement de température

Le changement de température peut être perçu dès que la température varie de 6°C par minute. Si la variation est inférieure, l'écart de température nécessaire pour sentir une sensation de chaud ou de froid devra être plus grand.


  • La surface stimulée

La sensibilité thermique est proportionnelle à la surface.


  • Les thermorécepteurs

La nociception et la douleur

Le corps humain possède des récepteurs sensoriels mis en jeu uniquement par des stimulations qui provoquent des lésions de l'organisme. Ces stimulations nocives font travailler des "nocicepteurs", dont l'activité provoque une sensation consciente particulière : la douleur. Il ne faut surtout pas confondre douleur et nociception. La nociception est le processus sensoriel à l'origine du message nerveux qui provoque la douleur. La douleur nous apprend à éviter les situations dangereuses. C'est un signal d'alarme qui permet d'affaiblir les stimulus nocifs. En réalité, la douleur est une perception subjective que notre cerveau interprète comme étant des informations sensorielles transmises le long des voies qui commencent au nocicepteur. Elle varie avec l'état émotionnel d'une personne à une autre, car la perception de cette dernière est soumise à un changement à différents niveaux dans le système nerveux. Il existe deux douleurs: la douleur fulgurante qui est transmise rapidement, et la douleur lente qui est plus diffuse et lente. Le problème qui existent chez certaines personnes est une douleur qui peut s'accompagner d'anxiété et des réactions autonomes comme la nausée et le vomissement. Ceci est la conséquence des voies ascendantes de la douleur qui émettent des collatérales vers le système limbique et l'hypothalamus. Une douleur chronique ou une douleur pathologique est un autre exemple de problème. C'est une douleur plus intense que l'activation du nocicepteur, et représente des dommages ou des modifications du système nerveux. Son traitement est de nos jours encore difficile car les chercheurs ne connaissent pas suffisamment les causes de cette 'maladie'.


Les différents signaux qui intensifie, diminue, ou supprime complètement une douleur:

(explique la figure 10.12)

Comme indiqué dans la première image (a), il est possible qu'un interneurone inhibiteur bloque la voie de la douleur. Il est également possible que cette douleur soir plus intensifiée à cause d'un fibre C qui interrompt l'inhibition de la voie, ce qui fait qu'un signal intense et douloureux va être amené vers le cerveau. Une troisième possibilité est que la douleur soit changée par des entrées somatosensorielles simultanées. Un fibre Ab réduit la douleur quand elle parvient au cerveau. Les interneurones renforcent donc l'activité inhibitrice et on assiste à une diminution du stimulus douloureux.

Les deux lieux principaux:

1) Le cortex somatosensoriel (stimulus d'un région du corps)

2) Le cervelet

Les antidouleurs

excellent de partir dans cette directionPierre.brawand 17 octobre 2011 à 11:25 (CEST) Il existe beaucoup de médicaments qui sont utilisés contre la douleur. Il y a les antidouleurs naturels comme l'aspirine, des drogues opiacées (la morphine et la codéine), mais également des médicaments qui rend le consommateur dépendant comme les opiacées. Les médicaments analgésiques comme l'aspirine inhibe les prostaglandines et ralentit la transmission des signaux douloureux venant des lésions. Tandis que les drogues opiacées agissent directement sur les récepteurs du SNC. Cette activation bloque les récepteurs de la perception douloureuse. On peut aussi faire un traitement chirurgical par une lésion des nerfs afférents ou en stimulant les voies inhibitrices qui vont au cerveau. Pour finir, il existe toujours l'acupuncture qui est a pour but de déclencher la libération d'endorphines par le cerveau à l'aide des électrodes placés correctement dans certaines parties du corps.

Les différents récepteurs

Récepteurs: peau et viscères

1. Les récepteurs tactiles répondent à de nombreux stimuli différents

2. Les récepteurs thermiques sont des fibres nerveuses libres

3. Les nocicepteurs donnent des réponses de protection

Les différents types du toucher

1. Le toucher grossier, qui forme des synapses sur les neurones secondaires

2. Le toucher fin, longs axones

Les différentes étapes

bon début mais évidemment beaucoup de travail. Préparez annexes et pensez à bien organiser votre proposPierre.brawand 17 octobre 2011 à 11:25 (CEST)


Lexique

  • Mécanorécépteur: type de récepteur sensoriel qui perçoit les déformations physiques tel que la pression, le toucher, l'étirement, le mouvement corporel.

Bibliographie

Ouvrages

  • Neil Campbell, "Biologie", 7ème édition, septième partie, chapitre 49
  • Dee Unglaub Silverthorn, "Physiologie humaine, une approche intégrée",4ème édition, chapitres 10
  • Raven, "Biologie", chapitre 49

Sites internet


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